Le styliste Kyo Jino pourrait faire appel.
Traînée en justice pour le stylisme du clip de son tube Pookie, Aya Nakamura est ressortie victorieuse du premier volet de cette bataille judiciaire qui pourrait se poursuivre en appel.
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Une affaire vieille de deux ans
L’affaire nécessite un rappel des faits. À la suite de la parution du clip Pookie d’Aya Nakamura, le styliste Kyo Jino (qui a travaillé avec Shay ou encore Kaaris) accuse cette dernière d’y avoir repris des idées de modèles qu’il lui avait présentés par le passé, notamment deux robes et une fourrure. Il affirme avoir fait parvenir en décembre 2018 à la chanteuse un moodboard présentant de multiples tenues et qu’une séance photo avait été planifiée par la suite – le clip de Pookie a vu le jour en avril 2019.
Après avoir estimé que la star française avait puisé dans son travail sans son accord, il a entamé une action en justice pour parasitisme. Après délibération, le tribunal a rendu son verdict ce vendredi 15 janvier : Kyo Jino a été débouté par la justice qui a estimé que « les tenues et postures, bien qu’inspirées d’un univers commun, présentent de nettes différences ». Le tribunal précise que « le seul fait pour [la chanteuse] d’adopter des tenues du même style que celles suggérées par [le styliste] ne suffit pas à établir une reprise constitutive d’une faute ». Ainsi, il a condamné le styliste à verser 5000 euros à Aya Nakamura en dédommagement d’une atteinte à son image ainsi que 3000 euros de frais de justice. Me Jean-Marc Descoubes, avocat de l’accusation, s’est dit déçu avant de poursuivre pour l’AFP : « C’est l’histoire du pot de terre contre le pot de fer, on n’est pas d’accord avec l’interprétation que le tribunal a faite du litige ». Il n’exclut pas de faire appel de cette décision.
