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YouTube prêt à supprimer les chaînes non rentables ?

YouTube prêt à supprimer les chaînes non rentables ?

Le service va t-il faire le ménage ?

D’ici quelques semaines, YouTube publiera une version remise au goût du jour de ses conditions d’utilisation. Avant cela, la plate-forme de référence semble vouloir faire comprendre qu’elle n’a pas vocation à héberger tous les contenus de la Terre.

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YouTube, prêt à supprimer de nombreuses vidéos ?

Vous avez ouvert une chaîne YouTube et elle n’est pas rentable ? Sachez qu’elle pourrait tout simplement être amenée à être fermée. « YouTube n’a aucune obligation d’héberger ou de servir des contenus » peut-on lire sur la nouvelle version des conditions d’utilisation du service.

En marge de cet état, c’est cette partie, déjà présente auparavant mais reformulée de manière encore plus concrète, qui pose question pour beaucoup : « YouTube peut mettre fin à votre accès, ou à votre compte Google en partie ou en intégralité si YouTube pense, à sa seule discrétion, que vous offrir le service ne lui est pas viable sur le plan commercial ».

Comprenez, quand bien même la plate-forme se veut ouverte, elle confirme ne pas avoir à héberger toutes les vidéos qui lui sont soumises jusqu’à la fin des temps.

Une amende qui pousse à réagir

C’est mine de rien la 3ème fois que YouTube revoit ses conditions d’utilisation en quelques mois et tout cela soulève quelques critiques. Notamment sur la question du contrôle des contenus de certaines vidéos. Faut-il voir ici un rapport entre l’amende de 170 millions de dollars infligée à la plate-forme par la Federal Trade Commission, pour des infractions présumées à la loi sur la protection de la vie privée des enfants ? Dans le viseur, YouTube précise désormais dans ses conditions que « si vous êtes mineur dans votre pays, vous devez toujours avoir la permission de vos parents ou de votre tuteur avant d’utiliser le service ».

Depuis la mise au grand jour de ces modifications, un représentant de la firme a toutefois tenu à confirmer qu’il n’était pas question de « modifier la manière dont [leurs] produits fonctionnent, dont [ils] collectent ou utilisent les données », ni de « modifier la façon dont [ils] travaillent avec les créateurs de contenus […] ou leurs droits à la monétisation ».

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