Une condamnation jugée sévère.
L’industrie du manga ne relâche pas ses efforts dans sa lutte contre le piratage. D’ailleurs, l’un des pirates les plus célèbres vient d’écoper d’une peine exemplaire.
À LIRE AUSSI
L'auteur du manga « Berserk » Kentaro Miura est décédé
La lutte contre le piratage s’intensifie
Ce n’est pas un secret : les grosses maisons d’édition japonaises, Shueisha et Kodansha en tête de file, assignent de conséquents budgets à la lutte contre le piratage de leurs oeuvres. Nous venons d’en avoir la preuve récemment, avec la condamnation de plusieurs des pirates les plus actifs sur l’archipel nippon. L’un d’entre eux, oeuvrant pour le compte de Mangamura, un célèbre site de scans, a reçu une lourde condamnation. Zakay Romi, aka Romi Hoshino de son vrai nom, écope de 3 ans de prison et d’une amende de près de 650 000 dollars. L’amende en question peut sembler énorme : elle se base sur les revenus générés par Romi via le site Mangamura et découverts lors des poursuites.
Bien connu dans le cercle des pirates, Romi est celui qui avait aidé à la renaissance de Mangamura en 2016. Surveillé par les autorités japonaises depuis 2018, l’homme localisé aux Philippines aura depuis été extradé au Japon. Un rapport laisse entendre qu’un site de scans tels que Mangamura aurait généré plus de 3 milliards de dollars de manque à gagner pour les éditeurs de mangas et les ayants droits.
