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L’OMS recommande de jouer aux jeux vidéo pendant le confinement

L’OMS recommande de jouer aux jeux vidéo pendant le confinement

Vous avez désormais une excuse !

Vous passez le plus clair de votre temps en confinement à enchaîner les parties sur FIFA, Fortnite, Call of Duty et consorts ? Inutile de culpabiliser, ce comportement serait non seulement bon pour votre santé, mais également pour celle des autres.

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Les jeux vidéo pour endiguer l’épidémie ?

Si c’est l’Organisation mondiale de la santé qui le dit… Contre le COVID-19 et la longue période de confinement qui l’accompagne, l’agence conseille le plus sérieusement du monde d’aider à respecter les mesures de distanciation sociale en se posant devant sa console. Cette initiative unique en son genre, portée par des pontes tels que Twitch, Activision Blizzard, Big Fish Games, Riot Games, YouTube Gaming ou encore Zynga, a même hérité de son propre hashtag sur les réseaux sociaux : #PlayApartTogether. Jouer chacun de son côté, mais ensemble, tel semble donc être le leitmotiv en ce moment crucial où toutes les mesures sont mises en oeuvre pour endiguer l’épidémie de coronavirus : « Nous sommes à un moment crucial qui va définir les conséquences de cette pandémie. L’industrie du jeu vidéo touche une audience large – nous encourageons tout le monde à jouer chacun de son côté, mais ensemble. La distanciation physique, plus d’autres mesures, vont aider à aplanir la courbe et sauver des vies. »

L’OMS change de braquet

C’est en tout cas là un changement de braquet radical pour l’OMS, qui l’an passé reconnaissait officiellement l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie, ce qui n’avait pas manqué de piquer au vif le S.E.L.L. (le syndicat français des éditeurs de jeux), entre autre. Environ 2 à 3% des joueurs seraient concernés par cette pathologie décrite par l’OMS, se caractérisant comme il suit : « Une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables [qui se manifeste en principe] clairement sur une période d’au moins 12 mois. »

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