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Faux artistes, violation de copyrights : Spotify devant la justice !

Faux artistes, violation de copyrights : Spotify devant la justice !

Le service de streaming est dans la tourmente…

Le streaming, voilà un mode de consommation qui aura pris le pas sur le reste. Exit le CD, les baladeurs MP3 et autres vinyles, le stream est la méthode d’écoute des années 2010. Diverses plateformes se partagent la part du gâteau telles que Apple Music, Deezer, Tidal ou encore Spotify. Aujourd’hui, c’est cette dernière qui fait l’actualité avec un procès ! L’entreprise aurait des difficultés à bien gérer les droits d’auteurs et aurait également inventé de faux artistes pour toucher des royalties… Focus sur la question.

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De faux artistes pour de vraies royalties?

Il y a quelques jours, une information dévoilée par le média Music Business Worldwide a bouleversé la toile. L’entreprise Spotify aurait ainsi créé de toute pièce une cinquantaine d’artistes dans le but de toucher des royalties. La méthode est très simple, acheter à prix fixe des compositions à des anonymes, nommer ses compositions et les placer dans des playlists comme « Peacefull Piano » ou encore « Ambiant Chill ». Rendez-vous donc avec des compositeurs fictifs aux pseudonymes plutôt passe-partout : Greg Barley, Charlie Key, Gabriel Parker, etc… De faux artistes qui génèrent donc de vrais revenus pour le site !

Le non-respect des copyrights au coeur du procès

Depuis peu, Spotify doit faire face à deux poursuites judiciaires pour « non-respect des droits d’auteur ». Les plaignants sont Bob Gaudio (membre fondateur de Franki Valli & The Four Seasons) et la société Bluewater Music Services (qui gère les droits d’édition de nombreux artistes). Ces derniers évoquent une « violation de leurs droits » par une « entreprise multi-milliardaire » et réclament pas moins de 150 000 dollars par oeuvre concernée. On évoque tout de même plusieurs milliers de morceaux « violés » par la fameuse société, de quoi s’attendre à une note plutôt salée…

Du côté de chez Spotify on reconnaît certains ratés, arguant que l’identification et la localisation des auteurs, compositeurs et autres peuvent prendre du temps… Avec un catalogue de millions d’oeuvres, l’argument peut-il tenir devant la justice ?

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