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Thomas Ngijol : « Mon baromètre, c’est la rue ! » [VIDEO]

Thomas Ngijol : « Mon baromètre, c’est la rue ! » [VIDEO]

Découvrez l’interview de Thomas Ngijol à l’occasion de son spectacle « 2 ».

Du 16 au 19 février, Thomas Ngijol fera son spectacle, sobrement intitulé 2, au Théâtre du Châtelet (Paris). C’est d’ailleurs dans ce lieu qu’il nous a reçus pour l’interview. Le 19, son show sera même retransmis en direct sur Canal+, chaîne avec laquelle il assure avoir « toujours entretenu de bons rapports avec les dirigeants ».

Malgré sa double caquette d’humoriste et acteur de cinéma, celui qui s’est fait connaître du grand public grâce au Jamel Comedy Club a tenu à garder ses distances avec le milieu du show business. « Je suis comédien. Je fais ce que j’ai à faire sur scène. Après, ça s’arrête. Il faut redorer le blason de l’humour et cela passe parfois par le fait de rester chez soi. Je sais ce qu’il y a de bon pour moi », explique le spécialiste du stand up, assurant ne pas spécialement être un mec « cool » dans la vie de tous les jours.

Booba est au panthéon du rap

Dans son spectacle, Thomas Ngijol se permet de chambrer Booba. « Si je ris de quelque chose, c’est que j’en maîtrise un peu l’univers. Je n’en ris pas gratuitement. Je ris de ce que j’aime. Derrière, ce n’est que de l’amour. En fait, j’aime cette musique (le rap, Ndlr). J’écoute PNL, tout ce qui se fait. Booba est au panthéon du rap. Si j’en parle, c’est parce que j’écoute. Il est ultra-talentueux. Je n’en parle pas pour le dénigrer. »

L’artiste franco-camerounais révèle ensuite que son rapport avec les fans n’est pas toujours évident à gérer. Certains l’identifient parfois à des rôles qu’il a pu tenir au cinéma, ce qui a le don de le mettre mal à l’aise. « En même temps, c’est marrant, tempère-t-il. Je vis dans le XIe, j’ai une vie normale. Il y a des jours où tu n’es pas armé pour affronter ça. Mais, au final, les gens sont toujours très gentils. Ils te montrent qu’ils aiment ton travail. »

Si je vends ma race, j’aurais un problème

Le comédien de 37 ans évoque également Fastlife, sorti en 2014. Il ne considère pas ce film comme un « échec ». « Quand tu fais un film, tu souhaites qu’il soit vu par des millions de gens. Mais je suis fier de ce film, car il parle d’un mec qui court et qui est perdu. Tu sais d’avance que tu ne vas pas ratisser très large. Je ne suis pas producteur dans l’âme. J’avais envie d’essayer de faire quelque chose de différent. » Thomas Ngijol révèle qu’il a refusé de participer à des films qui ont réuni des millions de spectateurs dans les salles obscures. « J’ai une dégaine particulière et je n’ai pas envie de faire n’importe quoi, justifie-t-il. Mon baromètre, c’est la rue. Ma course, ce n’est pas l’argent et les entrées. C’est le bien-être. Si je vends ma race, là j’aurais un problème. »

Par rapport à la nouvelle génération d’humoristes, qui utilise Internet et les réseaux sociaux, le compagnon de l’actrice Karole Rocher reconnaît être « en décalage ». « J’aime quand ce n’est pas poussif. Un mec comme Mister V ne se force pas. » Avec son deuxième spectacle, Thomas Ngijol est en tournée dans toute la France et se produira donc sur la scène du Châtelet du 16 au 19 février. Ensuite, il projette de se lancer dans un troisième spectacle « très compliqué mais passionnant ».

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