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« Parasite » : bientôt adapté en mini-série sur HBO

« Parasite » : bientôt adapté en mini-série sur HBO

Le carton coréen de l’année bientôt en format série !

Parmi les nombreux films qui ont marqué l’année 2019, du côté des productions asiatiques, on retrouvait le bien-nommé Parasite. Un long-métrage politique au suspense haletant réalisé par le Coréen Bong Joon-oh. Récompensé à Cannes et fraîchement primé aux Golden Globes, le film sera prochainement adapté en mini-série par HBO.

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Dans la lutte pour les droits de Parasite, HBO se trouvait face à un adversaire de taille, Netflix. Toutefois, si le géant du streaming est parvenu à acheter les droits de l’affaire Carlos Ghosn avant même son évasion du Japon, il a perdu la bataille pour obtenir le film de Bong Joon-oh. Reste à connaître le sujet de la série, aurons-nous à faire à un remake ou bien une suite ? Peu d’informations nous permettent de connaître les dessous du projet à ce stade. Ce qui est sûr, c’est que la réalisation sera assurée par Adam McKay, vainqueur de l’Oscar du meilleur scénario pour The Big Short, et il assistera Bong Joon-oh pour cette mini-série.

Les mots forts de Bong Joon-oh

Le triste destin de la famille Ki-taek avait tenu en haleine pléthore de spectateurs dans le monde entier lors de sa sortie en salle l’année passée. Rien que pour l’hexagone, le long-métrage avait recueilli pas moins de 1 686 685 entrées, il est d’ailleurs toujours à l’affiche d’une poignée de salles en France presque huit mois après sa sortie. Un triomphe d’autant plus remarquable pour un film en coréen dans la mesure où Snowpiercer, paru en 2013 par le même réalisateur, était le seul film de nationalité coréenne à avoir franchi la barre des 500 000 places vendues en France. Lors de la cérémonie des Golden Globes, Bong Joon-oh n’a d’ailleurs pu s’empêcher d’adresser un mot à l’ensemble des spectateurs occidentaux qui se limitent souvent au carcan des Box-office nationaux et américain : « Une fois que vous dépassez cette barrière de deux centimètres que sont les sous-titres, vous découvrez de nombreux autres films incroyables ». Une remarque piquante mais terriblement juste pour affirmer son point de vue, à savoir que le 7ème art ne s’exprime pas que par une seule et même langue.

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