Le réalisateur demanderait un budget de 225 millions de dollars…
Beaucoup d’encre a coulé depuis la sortie de The Irishman. Il faut dire qu’avec son dernier film, Martin Scorsese avait fait des longeurs (plus de 3 heures sur pellicule), une sortie sur Netflix et un avis tranché sur le cinéma d’aujourd’hui (plus particulièrement l’industrie Marvel, ce qui lui a valu une petite polémique). Pas franchement de quoi stopper l’éternel réalisateur, qui compte bien revenir encore plus fort avec un western, Killers of the Flower Moon. Problème, si le pitch et le casting sont plus qu’alléchants, il coûterait beaucoup trop cher aux studios Paramount…
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Faire du cinéma à l’ancienne, c’est prendre des risques et parfois, se foutre royalement des retombées économiques d’une oeuvre. Pas franchement fan des Marvel et plutôt du genre à vouloir « raconter des histoires », il a prouvé qu’il en avait encore sous la semelle avec son dernier-né, The Irishman. Un film au budget pharaonique de 160 millions de dollars qui s’il n’a rien remporté aux Oscars a tout de même été nommé 10 fois. Porté notamment par des Joe Pesci, Robert De Niro et Al Pacino au sommet de leur art, il est l’une des réussites de la plateforme Netflix, qui pourrait remettre le couvert avec l’auteur de Raging Bull et des Affranchis… En cause, une affaire de gros sous avec Paramount.
Encore un film avec Netflix ?
Comme le rapporte Ecran Large, les célèbres studios, aujourd’hui en charge de produire Killers of the Flower Moon, ne seraient plus très chauds pour faire affaire avec Marty. Il faut dire que pour donner vie à ses idées, Scorsese demande pas moins de 225 millions de dollars. Un budget conséquent qui permettrait de payer Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, mais surtout de filmer un western plus ambitieux « traitant des meurtres de plusieurs membres de la tribu indienne d’Osage en Oklahoma, assassinés après avoir trouvé du pétrole sur leurs terres dans les années 1920 ».
225 millions de dollars, une somme que pourrait débourser Netflix, selon Scorsese lui-même. Ce nouveau coup pourrait placer la plateforme sur la carte des services premium, mais signerait également le désaveux d’une industrie américaine qui ne s’y retrouve plus financièrement…
