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« Joker » : L’armée US et le FBI redoutent des violences de masse

« Joker » : L’armée US et le FBI redoutent des violences de masse

Décidément beaucoup de bruit avant la sortie…

Prévu pour le 9 octobre prochain dans les salles obscures, Joker le nouveau film de Todd Philipps s’est vite imposé comme l’un des thrillers les plus attendus de l’année. En effet, nombreux sont les spectateurs qui attendent de découvrir l’histoire de l’ennemi juré de Batman, incarné ici par le légendaire Joaquin Phoenix. Et si le biopic d’un des plus gros méchants de l’univers DC Comics promet d’être particulièrement haletant, c’est les forces de l’ordre américaines qui redoutent le plus aujourd’hui la sortie du long-métrage…

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« Joker » une ode à la violence ?

Si le film faisait déjà l’objet de critique, accusé d’inciter les spectateurs à la violence et à la haine, cela ne devrait pas aller en s’arrangeant car la police américaine ne devrait pas tarder à s’en mêler. En effet, selon des sources privées provenants des autorités américaines, les forces de l’ordre craignent que le film ait pour effet de radicaliser certains membres de la communauté des Incels (Involontary Celibate). Un groupement qui représente plusieurs milliers d’Américains, hétéro, âgés de 18 à 35 ans particulièrement misogynes. Certains membres actifs sur les réseaux furent à l’origine de meurtre de masse tel que l’attaque à la voiture bélier survenu en avril 2018 à Toronto. Quel rapport entre les Incels et la sortie du Joker ? Ce personnage détraqué incarne un tueur sanguinaire poussé à la faute par le mépris de la collectivité. Un sentiment partagé par les Incels.

La craînte de la récidive

Le message est d’autant plus sérieux que l’univers Batman a déjà fait l’objet d’une affaire criminelle : en 2012 à Aurora, une tuerie avait éclaté dans une salle de cinéma où se jouait The Dark Knight Rises. Le tueur, James Holmes avait enlevé la vie à 12 personnes et blessé 70 autres. Du côté de la production, si le réalisateur se dit abasourdit par la réaction des autorités américaines, Joaquin Phoenix a déclaré : « Pour la plupart d’entre nous, il me semble qu’il n’est pas difficile de faire la différence entre le bien et le mal. Et ceux qui n’y parviennent pas interprètent tout et n’importe quoi à leur façon. Les gens interprètent de travers les paroles des chansons. Ils interprètent mal certains passages de romans. En conséquence, j‘estime que ce n’est pas la responsabilité d’un réalisateur d’enseigner au public la morale ou la différence entre le bien et le mal. Selon moi, c’est assez évident. »

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