C’est le grand jour.
La «suite» de Breaking Bad, s’il est acceptable de la présenter ainsi, vient enfin de trouver sa voie sur Netflix. Au programme : un long-métrage d’un peu plus de 2 heures chargé de faire la lumière sur la destinée de Jesse Pinkman.
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Un résultat qui fait déjà débat
Et déjà, les critiques ne semblent pas prêtes à se mettre d’accord sur ce projet inespéré. Le résultat en aurait ainsi laissé certains sur leur faim. Sorti 6 ans après la diffusion de l’ultime épisode de Breaking Bad à la télévision, El Camino: A Breaking Bad Movie permet de retrouver un Jesse Pinkman devenu fugitif après s’être échappé de la prison dans laquelle il avait été jeté par des suprémacistes blancs. Toujours impeccable dans son interprétation de l’ex second d’un Walter White appartenant désormais au passé, Aaron Paul donne l’impression de prendre un certain plaisir à retrouver le personnage ayant fait de lui une superstar. Quand bien même les critiques saluent sa prestation face caméra, ce serait à la fois les références parfois trop pointues que le scénario décousu qui auraient (un peu) déçu. Et ce même El Camino en tant que tel avait hérité dès son annonce d’un but impossible : celui de faire revivre ne serait-ce que deux heures durant l’excitation ressentie en dévorant la saga Breaking Bad.
Jesse Pinkman de retour, le temps d’un film
Disponible depuis quelques heures sur la plateforme Netflix, El Camino: A Breaking Bad Movie se veut en tout cas une belle surprise pour les fans du duo Walter White/Jesse Pinkman qui pensaient ne plus jamais rien avoir à se mettre sous la dent. Aaron Paul avait d’ailleurs évoqué la genèse de ce projet de fausse suite : «[Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad] m’a appelé, je crois que c’était il y a quelques années de cela maintenant, et nous parlions de choses et d’autres, autour du 10ème anniversaire de Breaking Bad – c’est d’ailleurs fou quand on y pense – et à la fin de l’appel, il me dit : «J’ai cette idée avec toi. Qu’est-ce que tu en penses de rejouer Jesse Pinkman ?». Et je suis genre «Qu’est-ce que tu veux dire ?». Il me répond : «J’ai cette idée qui m’obsède, mais je veux seulement la faire si tout est parfait».»
