Django Unchained cartonne au box-office ! Au grand dam de Spike Lee qui avait appelé au boycott du film qu’il jugeait irrespectueux pointant notamment du doigt l’emploi excessif du terme « Nigger », 88 fois au total ! Polémique justifiée ou non ?
Intéressons nous plutôt « au côté divertissement » de la chose…
Un Western made in Tarantino !
On commence à connaitre la chanson… Chaque nouveau film de Quentin Tarantino est accompagné d’une certaine frénésie provoquée par l’attente des inconditionnnels du réalisateur au débit mitrailette qui a pris l’habitude de nous livrer « un nouveau rejeton » tous les quatre ans en moyenne. Et le septième de la tribu Tarantino, se nomme Django Unchained ! Premier film de « COW-BOY ! » de QT, pour lequel ce dernier a puisé son inspiration dans les Western Spaghetti de Leone et Corbucci…
Avec Django Unchained, Tarantino n’a pas boudé son plaisir en s’entourant d’une pléiade d’acteurs de talents au service d’un western aux allures de légende épique le tout placé dans un contexte historique. On y retrouve tous « les codes tarantinesques » qui ont fait la réputation du réalisateur. Giclées d’hectolitres d’hémoglobines, B.O magnifique, ralentis stylisés, dialogues percutants sont au menu et personnages charismatiques sont au menu !
La Renaissance de Samuel. L Jackson…
Il est important de souligner que Tarantino se trompe rarement lorsqu’il s’agit de constituer un casting et celui de Django en est le parfait exemple.
Jamie Foxx est impeccable dans le rôle titre du mélancolique Django, l’esclave affranchi en quête de sa belle et livre certainement ici sa meilleure prestation depuis Ray. Il forme un duo détonant avec Christoph Waltz dans la peau d’un chasseur de prime allemand à l’humour pince-sans-rire répondant au nom de Dr Schultz.
Mister DiCaprio prête quant à lui ses traits au méchant du film; l’infâme Calvin Candie, un propriétaire terrien attiré par l’appât du gain. Il incarne son personnage avec justesse, nous offrant quelques répliques jouissives et confirmant au passage sa facilité à se glisser dans la peau de n’importe quel personnage, même les plus diaboliques…
Mais parmi tous ces acteurs talentueux, celui qui sort son épingle du jeu est sans conteste Samuel L. Jackson. Il est l’un des acteurs fétiche de QT qui lui a offert ici un rôle surprenant loin des rôles stéréotypés auxquels on l’a cantonné ses derniers temps, lui permettant d’exprimer pleinement son talent si souvent sous-exploité.
« Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. »
Le véritable point faible de ce western made in QT, concerne la longueur du film. On connait le goût du réalisateur pour les scènes de dialogues interminables qui parsèment ses oeuvres et Django n’échappe pas à la règle. Quelques coupes ici et là n’auraient pas altéré le propos du film mais en « grand enfant », le réalisateur allonge son film comme pour faire durer son plaisir, oubliant le proverbe qui disait : « Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures… »
Et vous ? Qu’avez-vous pensé de Django Unchained ?
