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40 anecdotes mythiques sur la légende Al Pacino

40 anecdotes mythiques sur la légende Al Pacino

L’acteur vient de souffler sa 81ème bougie…

1. Alfredo James Pacino a arrêté l’école à 17 ans. Déçue par sa décision, sa mère l’a mis à la porte. Pour subvenir à ses besoins, le futur Tony Montana a dû occuper tout un tas de boulots des plus atypiques : concierge, employé de bureau de poste, serveur, chargé du courrier dans un magazine…

2. Joindre les deux bouts n’a cependant pas toujours été facile : il lui est parfois arrivé de dormir dans la rue.

3. Surnommé à cette époque « L’Acteur » par ses amis, Al Pacino n’a pas toujours rêvé du grand écran. Plus jeune il souhaitait devenir basketteur professionnel.

4. Toujours est-il que plutôt du genre précoce, il a commencé à fumer des cigarettes et à boire de l’alcool à l’âge de 9 ans (!).

5. À 20 ans, Al Pacino a passé trois jours en prison après que la police ait trouvé une arme dans sa voiture. L’arme en question était en réalité un accessoire de scène.

6. Al Pacino a débuté sur scène montant des spectacles de stand-up.

Plus tard, il a expliqué n’avoir pas poursuivi dans cette voie, car il « n’aimait pas devoir être marrant tout le temps ».

7. Sa toute première apparition à l’écran fut dans la série policière N.Y.P.D. en 1968. Il y jouait à 28 ans un tout petit rôle dans l’épisode Deadly Circle of Violence en compagnie de sa petite amie de l’époque, Jill Clayburgh.

8. Il doit en grande partie sa carrière au cinéma au producteur Martin Bregman qui l’a découvert sur les planches de Broadway au début des années 70. C’est lui qui va l’aider à obtenir son premier rôle d’envergure dans Panique à Needle Park, un film qui se déroule dans le milieu des héroïnomanes new-yorkais.

Deux ans plus tard il l’engage en 1973 dans le carton Serpico, l’histoire d’un flic sous couverture. Il le retrouvera ensuite dans Un après-midi de chien, Mélodie pour un meurtre, Scarface et L’Impasse.

9. Pour préparer son rôle dans Serpico, Al Pacino est allé jusqu’à vivre en colocation avec Frank Serpico, l’officier dont le scénario s’inspire.

10. Fervent adepte de l’Actors Studio, une méthode d’apprentissage du métier d’acteur qui s’appuie sur une recherche psychologique très fouillée du personnage afin de faire corps avec lui, Al Pacino s’est pourtant fait recaler de l’école la première fois qu’il y a postulé.

Ironiquement, en 1994 il en est devenu le co-président aux côtés d’Harvey Keitel et Ellen Burstyn, deux anciens élèves.

11. Très proche de son professeur d’art dramatique et mentor Lee Strasberg, Al Pacino a par la suite joué avec à deux reprises avec lui au cinéma : dans Le Parrain 2 en 1974 et dans Justice pour tous en 1979.

12. Cela peut paraître difficile à croire aujourd’hui, mais Al Pacino n’était pas très bien vu des producteurs du premier Parrain qui lui auraient préféré des acteurs plus établis comme Warren Beatty, Robert Redford ou Jack Nicholson, tous intéressés par le rôle de Michael Corleone.

Il a fallu toute la pugnacité de Francis Ford Coppola qui l’avait adoré dans Panique à Needle Park pour l’imposer au casting.

13. Très ironiquement, ses grands-parents maternels James et Kate Gerardi sont originaires de Corleone en Sicile, la petite commune de Palerme où a grandi Vitorio Andolini avant d’émigrer aux États-Unis et se faire connaitre sous le nom de Vito Corleone.

14. Nominé pour l’Oscar du meilleur second rôle pour Le Parrain, Al Pacino a refusé d’assister à la cérémonie au motif qu’il estimait qu’il aurait dû être nominé dans la catégorie meilleur rôle principal.

Marlon Brando (Vito Corleone), qui ce soir-là a remporté l’Oscar du meilleur acteur, a quant à lui refusé d’accepter la statuette afin de protester contre le traitement infligé aux Amérindiens.

15. Le tournage du Parrain III en 1989 ne s’est pas fait sans difficulté. Accepté principalement pour des raisons financières par Al Pacino, l’acteur a exigé 7 millions de dollars pour reprendre les habits de Michael Corleone.

Estimant ce cachet astronomique, Francis Ford Coppola l’a alors menacé de commencer le film par l’enterrement de Michael Corleone afin de se passer de lui.

Au final, Pacino a accepté de tourner pour 5 millions.

16. Al Pacino aurait pu interpréter Han Solo dans la trilogie Star Wars.

De son propre aveu, s’il a décliné, c’est qu’il « n’avait pas complétement compris le script ».

17. Autres films prestigieux dont il est passé à côté au cours de sa carrière : Rencontres du troisième type de Steven Spielberg (1977), Kramer contre Kramer de Robert Benton (1979), Apocalypse Now de Coppola (1979), Rambo (1982), Le Flic de Beverly Hills (1984), Piège de Cristal (1988), Né un 4 juillet d’Oliver Stone (1989), ou encore Pretty Woman (1990).

18. De tous les rôles refusés, celui qu’il regrette le plus est celui qui lui a été offert dans Usual Suspects.

19. Scarface vient d’une idée d’Al Pacino. Après avoir revu le Scarface de 1932 d’Howard Hawkes, il tenait à tout prix « à reproduire la performance de Paul Muni dans le rôle de Tony Camonte ».

20. Le tournage du film n’a pas été de tout repos : non-content de s’être blessé avec un morceau de verre que Michelle Pfeiffer lui a jeté dessus lors d’une scène, lors de la fusillade finale il a eu le malheur de se brûler la main en saisissant fusil M161-A par le barillet. Le tournage a dû être suspendu quinze jours le temps qu’il guérisse.

21. À ce jour, il existe toujours un doute sur la poudre blanche sniffée par Tony.

Si officiellement il s’agit de laxatif pour bébé, Brian De Palma et Al Pacino ont toujours pris un malin plaisir à éluder la question.

Il n’en resta pas moins qu’après avoir passé quantité de scènes le nez dedans, Pacino a vu sa cloison nasale se déformer.

22. Accepter L’Impasse a failli lui coûter 6 millions de dollars.

Quatre ans avant que Brian De Palma ne se mette en tête d’adapter sur grand écran le roman After Hours d’Edwin Torres, le producteur Elliott Kastner avait déjà pas mal avancé sur le projet.

Outre Pacino qui avait accepté le premier rôle, il avait réussi à convaincre Marlon Brando de jouer le rôle de l’avocat David Kleinfeld (tenu par Sean Penn). Frustré que le tournage soit sans cesse reporté, Pacino a alors accepté de s’engager avec De Palma au détriment de Kastner. Ce dernier s’est alors tourné vers la justice pour rupture de contrat abusive avant d’être débouté.

23. Al Pacino et Penelope Ann Miller ont eu une liaison durant le tournage de L’Impasse (la très blonde Gail, l’ancienne petite amie avec qui Carlito tente de renouer les liens à sa sortie de prison), quand bien même l’acteur était alors en couple.

Âgé de 24 ans de moins que lui, Miller avait été choisie par Pacino lors des essais.

Dans une interview accordée en 1993 à People Magazine, elle est revenue sur cette expérience : « Al est quelqu’un de très passionné. Il a su éveiller une certaine féminité chez moi. »

24. Après avoir vu Kevin Spacey dans une pièce de théâtre à Broadway, il était tellement impressionné par sa performance qu’il a contacté directement David Mamet pour qu’il lui offre un rôle dans Glengarry Glen Ross.

25. La célèbre scène où Al Pacino et Robert De Niro partagent un café dans Heat n’a pas été répétée.

D’après Michael Mann, il s’agissait de retranscrire le plus fidèlement possible le fait que les deux personnages ne se soient jamais rencontrés auparavant et qu’ils apprenaient là à se découvrir.

26. Si vous vous êtes toujours demandé pourquoi Hank Azaria (Alan Marciano), l’amant de la délicieuse Charlene (Ashley Judd) affiche cet air si étonné quand Vincent Hanna (Al Pacino) se met à hurler que cette dernière a « UN CUL DE DÉESSE ! » (« Because she’s got a GREAT ASS! » en VO) c’est tout simplement parce que Pacino a complétement improvisé la ligne.

27. Bien qu’il ne soit fait mention à aucun moment dans le scénario, Pacino a joué Hanna comme s’il prenait de la cocaïne.

« J’ai basé tout le personnage autour de cette supposition. Il n’en prenait pas comme dans Scarface, mais il en tapait à l’occasion. C’est suggéré à certains moments, même si l’idée a totalement été évacuée du film. »

28. Lefty Ruggiero, son personnage de mafieux dans Donnie Braso (1997), possédait véritablement un lion dans la vie.

29. Contrairement à ce que suggère le film, Lefty ne meurt pas à la fin : il est arrêté et incarcéré avant que ses boss ne puissent lui faire passer l’arme à gauche.

Lors de son procès, il n’a balancé personne, ce qui lui a valu de voir le contrat qui avait été mis sur sa tête retiré à sa sortie.

30. Très hésitant sur les premières moutures du scénario de L’Associé du diable (1997), Al Pacino a refusé par trois fois le rôle principal. Keanu Reeves a alors accepté de réduire son salaire de 2 millions de dollars à son profit pour le convaincre de rejoindre l’aventure.

31. Le rôle du coach de football américain Tony D’Amato dans L’Enfer du dimanche d’Oliver Stone (1999) avait été initialement proposé à Robert De Niro.

32. Puff Daddy devait à la base interprété le rôle du quaterback superstar Willie Beamen. Quand le rappeur s’est pointé au camp d’entraînement précédent le tournage, il s’est néanmoins révélé « incapable de jeter le ballon », et qui plus est, s’est pointé avec un entourage pharaonique.

Choqué par ce manque de professionnalisme, Pacino a très mal pris la chose.

Quelques jours plus tard, Combs était remplacé au pied levé par Jamie Foxx.

33. Nominé à huit reprises aux Oscars (Serpico, Le Parrain, Le Parrain II, Un après-midi de chien, Justice pour tous, Glengarry Glen Ross et Dick Tracy), Al Pacino n’a remporté en tout et pour tout qu’une seule petite statuette, en 1992 pour Le Temps d’un week-end de Martin Brest où il interprète sans une once de sobriété un lieutenant-colonel aveugle et alcoolique.

34. Al Pacino appartient toutefois au club très fermé des acteurs qui ont été nominés deux fois aux Oscars la même année. Lors de la 65ème cérémonie en 1992 il a en effet concouru dans la catégorie meilleur second rôle pour Glengarry Glen Ross avec et meilleur rôle principal avec Le Temps d’un week-end.

Dans l’histoire du cinéma, seuls Fay Bainter, Teresa Wright, Barry Fitzgerald, Jessica Lange, Sigourney Weaver, Holly Hunter, Emma Thompson, Julianne Moore, Jamie Foxx, et Cate Blanchett peuvent se vanter d’une telle performance.

35. Autre titre de gloire de con CV : en 2011 il a remporté le Razzie Award du Worst Supporting Actor pour sa participation au navet Jack and Jill où il joue son propre rôle – et accessoirement tombe amoureux d’Adam Sandler déguisé en femme.

36. En dépit de l’échec du métrage au box-office et de ses critiques lamentables, Jack and Jill est de toute sa carrière son film préféré !

« Jack and Jill a tout changé. C’est le genre de film que j’ai toujours voulu faire. J’étais stéréotypé lors des castings. Il fallait que je sois complexe, mystérieux, que le rôle soit exigeant. Adam [Sandler] a pris le risque de me prendre. »

Et d’ajouter le plus sérieusement du monde : « J’ai toujours voulu faire de la bonne grosse comédie, mais personne ne m’en a jamais proposé. Depuis ma carrière n’est plus la même. Ça a changé la perception que les gens ont de moi. Jack and Jill aura un énorme impact sur mon héritage. »

37. Contre toute attente, Al Pacino est un grand fan d’Eminem.

Quand en 2020 le Slim Shady s’est produit sur la scène des Oscars, il a ensuite déclaré que tout au long de son show « il dansait intérieurement ».

38. Le blaze d’AP du 113 renvoie à ses initiales.

39. Jamais marié, Al Pacino est devenu père sur le tard : l’année de ses 49 ans, il a eu un premier enfant avec sa compagne d’alors Jan Tarrant, une coach pour acteurs ; puis en 2001, à 61 ans, l’actrice Beverly D’Angelo a donné naissance à deux jumeaux.

40. Quentin Tarantino qui l’a dirigé dans Once Upon a time… In Hollywood a avoué être passablement angoissé à l’idée de se confronter à un tel monstre sacré.

« C’est marrant, j’étais nerveux le premier jour de travail. J’étais stressé à l’idée de voir comment cela allait se dérouler. Est-ce qu’il était un de ces types pour qui le premier jour ne sert à rien ? Vous savez, comme si cela lui permettait d’être à son aise, de s’habituer. Ou alors est-ce qu’il allait rentrer dans le bain dès le départ ? J’étais juste un peu nerveux et mon assistant réalisateur m’a dit : ‘Al t’adore’. Je sais qu’il m’adore, mais je ne savais pas comment m’y prendre au départ. Je savais que ça allait rouler, mais je n’étais pas sûr que cela ne prenne pas du temps. »

Tout s’est néanmoins bien terminé : « Nous sommes devenus amis. Nous avons fait plus ample connaissance, je l’ai fait venir chez moi. Il a lu une pièce que j’étais en train d’écrire à ce moment-là et m’a donné des conseils. J’ai trouvé ça cool, du coup j’ai écrit le rôle [de Marvin] pour lui. C’était super de travailler avec lui et Leo DiCaprio sur leur première scène ensemble. Mais aussi de l’entendre réciter le dialogue que j’avais écrit. »

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