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21 anecdotes incroyables sur l’incroyable vie de Stan Lee

21 anecdotes incroyables sur l’incroyable vie de Stan Lee

Et si de toutes les histoires inventées par le maître des comics celle de sa vie était la plus palpitante ?

1. Stan Lee ne s’appelle pas Stan Lee. Né Stanley Martin Leiber le 28 décembre 1922, c’est parce qu’il souhaitait initialement écrire des romans qu’il signa ses premiers comics avec un pseudo afin de ne pas compromettre sa future carrière.

2. Stan Lee a débuté sa carrière à 17 ans. Il avait été engagé à titre temporaire par son oncle éditeur chez Timely Comics afin de remplacer au pied levé et de manière temporaire un rédacteur tout juste licencié.

Moins de trois ans plus tard il sera nommé éditeur en chef, un poste qu’il occupera près de trente ans durant, Timely Comics devenant Atlas Comics dans les années 50 avant d’être rebaptisé Marvel Comics dans les années 60.

3. Le tout premier comic sur lequel il a travaillé fut Captain America Issue #3 (celui dans lequel le Cap’ jette pour la première fois son bouclier) Tous les textes dans les bulles sont de lui.

4. Stan Lee s’est engagé dans l’armée américaine en 1942, en pleine Seconde guerre mondiale. Si dans un premier temps il réparait des poteaux télégraphiques, il a ensuite été transféré au département communication où il fut chargé de rédiger des manuels d’entrainement, des slogans et des scénarios de dessins animés.

5. Pas forcément doté d’une excellente mémoire il avait vite tendance à mélanger les noms et prénoms de ses personnages. Pour s’en sortir, il utilisait un maximum d’allitérations : Peter Parker, Bruce Banner, Reed Richard, Sue Storm, Stephen Strange…

L’astuce avait cependant ses limites puisqu’il appela un jour Hulk « Bob Banner » et Spiderman « Peter Palmer ».

6. Quand Stan Lee a créé Hulk, il l’a dessiné gris. Des problèmes d’impression l’ont poussé à le colorier en vert dès le second numéro, et ce sans qu’aucun début d’explication ne soit donné au lecteur.

7. Stan Lee a créé Iron Man en 1963 par goût du défi : « La Guerre Froide était alors à son apogée. Les lecteurs, notamment les plus jeunes, détestaient par-dessus tout l’idéologie militaire. Je me suis donc mis en tête de créer un héros qui allait dans ce sens à la puissance 10 : Tony Stark, un richissime marchand d’armes qui fournissait le gouvernement. »

« Je me suis dit que ce serait marrant de rendre populaire un personnage qu’à la base personne n’était censé aimer et de forcer le public à le soutenir. »

8. À la question de savoir qui était son personnage préféré, Stan Lee faisait une réponse de rappeur : « Mon personnage préféré est toujours celui sur lequel je travaille sur le moment… Au final ce sont tous un peu mes enfants. »

9. Quitte à choisir, si Stan Lee devait être un super villain, il serait Dr. Doom. Plus incompris que réellement méchant, il veut certes conquérir le monde, mais selon lui « s’il arrivait un jour à ses fins, il ne serait pas pour autant plus mauvais que ceux qui nous gouvernent ».

10. Le personnage dont il se sent le plus proche est cependant Mr. Fantastic, le leader des Quatre Fantastiques.

« Sa personnalité s’inspire en grande partie de la mienne. Non pas que je sois un grand scientifique bien sûr, mais comme moi il parle tellement qu’il a vite fait d’ennuyer tout le monde. Et comme moi il utilise des tas de mots compliqués. »

11. Un peu trop vite considéré comme le père des Spider-Man, Hulk, Doctor Strange, Quatre Fantastiques, Iron Man, Daredevil, Thor et autres X-Men, Stan Lee est loin d’être la seule personne à être créditée ici (Jack Kirby et Steve Ditko notamment, mais pas que).

Rappelons qu’il était en effet le pionnier de ce que l’on appellera « la méthode Marvel », soit le fait pour l’auteur dont le nom apparaît en lettres majuscules sur la couverture d’écrire les grandes lignes d’une histoire, puis de laisser à d’autres le soin de peaufiner tout le reste page par page.

Lee déclara ainsi par exemple dans les années 60 que Kirby n’avait besoin pour tout fil directeur qu’un « Faisons de Dr Doom le méchant de l’intrigue » – quand ce dernier n’arrivait pas déjà avec une idée déjà toute faite.

12. Ajoutez à cela que de nombreux superhéros aujourd’hui iconiques ne le sont devenus qu’après avoir été traités par des auteurs extérieurs.

Walt Simonson est ainsi celui qui est allé puiser plus en prodfondeur dans la mythologie nordique pour Thor, Chris Claremont est celui qui a diversifié les pouvoirs des X-Men, Frank Miller est celui qui a fait de Daredevil un être torturé par sa propre violence, Christopher Priest est celui qui a rendu la question raciale centrale dans Black Panther, etc…

13. En 1971 Stan Lee a été contacté par l’équivalent américain du ministère de la santé afin de faire passer un message anti-drogue dans l’un de ses comics. Il a lors écrit un scénario dans lequel le meilleur ami de Spiderman abuses des cachetons après une rupture douloureuse.

Contre toute attente, le numéro a failli être censuré.

14. Stan Lee a un jour posé nu pour une campagne promotionnelle (avis aux amateurs). Pas des plus ravis, Marvel a ensuite exigé que la photo ne soit pas publiée telle quelle.

15. Étonnamment, Stan Lee s’est attelé en 2000 à la création du Backstreet Project, un comic mettant en scène façon superhéros les cinq membres du boys band les Backstreet Boys.

16. Plus étonnant encore, il a coécrit un film avec Alain Resnais. Connu pour son cinéma d’auteur des plus pointus (Hiroshima mon amour, Mon oncle d’Amérique, On connait la chanson…), le réalisateur français n’en admirait pas pour autant l’œuvre de Lee. C’est ainsi que dans les années 80, il a fait appel à ses services pour écrire le scénario de Monster Maker, une fable fantastique traitant de la pollution qui malheureusement ne verra jamais le jour.

Si l’on en croit Lee, Resnais aurait adoré être le premier à porter à l’écran Spiderman.

17. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Stan Lee n’a jamais été propriétaire de la moindre part de Marvel Comics.

Ainsi quand la société a été rachetée en pour 4 milliards de dollars par Disney en 2009, il a certes touché un chèque des plus confortables, mais ce dernier ne représente qu’une fraction de la plus-value que lui aurait rapporté la revente d’actions.

18. Si Stan Lee y va de son apparition dans chaque adaptation de son œuvre, c’est qu’il s’agit d’une clause contractuelle qui s’applique quel que soit le format (film, animé, jeu vidéo…).

Son premier caméo date ainsi de 1989 lorsqu’il peut être vu sous les traits d’un juré dans le téléfilm The Trial of the Incredible Hulk. Depuis il cumule tous supports confondus plus d’une centaine d’apparitions !

19. Lee était également régulièrement dessiné dans ses propres comics, que ce soit pour le clin d’œil ou lorsqu’il participait comme personnage à part entière à l’intrigue.

Pour sa première apparition dans Fantastic Four #10, il interprétait ainsi avec Jack Kirby un duo d’auteurs de comic en charge de chroniquer la vie des quatre héros.

20. À propos de la mort, Stan Lee a un jour déclaré non seulement « ne pas la craindre » mais « être curieux à son propos ».

« Je ne peux pas imaginer ce qui sera après. Pour moi on meurt et c’est la fin. Le moteur ne tourne plus, point. D’un autre côté, comment ne peut-il ne plus rien à voir jusqu’à la fin des temps ? Ça j’ai quand même du mal à y croire. Limite, je suis pressé de voir ça… enfin pas si pressé ! »

21. Avant de nous quitter, Stan Lee a tourné sa dernière scène pour Avengers 4. Rendez-vous donc en mai 2019 dans les salles obscures pour rendre un dernier hommage à ce vrai héros de l’Amérique moderne.

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