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20 trucs que vous ne saviez pas sur Breaking Bad [DOSSIER]

20 trucs que vous ne saviez pas sur Breaking Bad [DOSSIER]

Pour les 10 ans de sa première diffusion, focus sur les plus folles anecdotes de Breaking Bad.

Le 20 janvier 2008, la chaîne AMC, alors modeste dans le game de la télé, lançait dans le grand bain son rookie Breaking Bad. Mais très vite, le programme destiné aux audiences chétives s’est imposé comme une référence de son époque. Porté par l’incroyable duo Walter White-Jesse Pinkman, et leurs non-moins impressionnants interprètes Bryan Cranston et Aaron Paul, BB est incontestablement devenu une des séries les plus cultes de la dernière décennie.

Aujourd’hui, le premier épisode de Breaking Bad souffle ses dix bougies. L’occasion de s’envoyer une bonne tranche de nostalgie en se replongeant dans la série et ses coulisses. On a compilé pour vous les histoires et secrets de tournage les plus croustillants du show estampillé AMC pour vous concocter une petite sélection d’anecdotes spécialement dédiée à Heisenberg et sa clique. Voici les 20 trucs que vous ne saviez (probablement) pas sur Breaking Bad.

1. Jesse Pinkman ne devait pas faire long feu. A l’origine, l’acolyte d’Heisenberg était censé clamser avant même la fin de la saison 1. Mais les perfs’ d’Aaron Paul et son entente naturelle avec Walt à l’écran lui ont permis de jouer des prolongations et de s’imposer comme un personnage clé de la série. Une décision entérinée dès le deuxième épisode par Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad.

2. Giancarlo Esposito ne voulait pas du rôle de Gus Fring. Le boss de Los Pollos Hermanos a bien failli avoir une autre face et une toute autre importance dans la série, comme l’explique son interprète : « Gus était à la base un rôle d’invité et j’ai fait beaucoup de rôles d’invités dans ma carrière. Je voulais vraiment développer un personnage ». C’est finalement sa femme qui l’a convaincu d’accepter le rôle, qui est finalement devenu bien plus qu’un personnage récurrent. Shout out à madame.

3. HBO a salement recalé la série. Fut un temps où Breaking Bad n’était encore qu’une vague idée, et Vince Gilligan galérait à vendre son bébé aux télévisions. Il rencontre alors des représentants de HBO, pas franchement emballés par le pitch : « C’était le pire meeting que j’ai jamais eu. La femme que nous avions rencontré ne pouvait pas être moins intéressée, pas seulement par l’histoire, mais simplement par le fait que je vive ou que je meure ». Mais derrière, c’est AMC qui se pointe et rafle la mise.

4. Les boss d’AMC n’étaient pas chauds pour engager Bryan Cranston. La chaîne a validé la série, mais pas tellement l’interprète de Walter White, qu’elle a gratifié d’un stop pas très sympa à base de « Vraiment ? Il n’y a pas quelqu’un d’autre ? ». Alors qu’AMC voulait se payer Matthew Broderick ou John Cusack, le créateur du show a fait le forcing pour Bryan Cranston, qui a fini par décrocher le poste. Et c’est tant mieux.

5. Jesse et Walter Jr ne se sont pas croisés une seule fois. Vous pouvez vérifier, alors que tous les personnages plus ou moins importants finissent par se rencontrer à un moment dans la série, les deux bonhommes ne se côtoient pas une fois. Un coup de Walt pour garder une barrière entre son fils biologique et son fils spirituel ?

6. Les acteurs ont appris à cuisiner la meth… grâce à la DEA. Le crew de la série a joué la carte de la transparence en expliquant le topo à la Drug Enforcement Administration et en lui proposant de les aider, sans grand espoir. Finalement, l’administration fédérale s’est prise au jeu, officiellement pour « s’assurer que les choses étaient bien faites ». Résultat, Bryan Cranston et Aaron Paul ont eu le droit à un cours gratos de meth cooking, sponsorisé par les chimistes de la DEA. Classe.

7. La série a un ratio mort/épisode impressionnant. Le BuzzFeed ricain s’est amusé à compter le nombre total de morts visibles à l’écran au fil de la série. Et la série ne fait pas dans la demi-mesure, avec 270 types sauvagemment laissés sur le carreau en 62 épisodes. Pour un solide ratio de 4,3 morts à l’épisode.

8. Mais Jesse ne dit pas ‘bitch’ autant qu’on le croit. On reste dans les chiffres, avec le penchant prononcé et récurrent de Mr. Pinkman pour l’insulte facile. Mais contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, Jesse ne lâche que 54 ‘bitch’ dans Breaking Bad. Même pas un par épisode, un total plutôt décevant… Sachez quand même que pour se rattraper, Aaron Paul a lancé en 2014 une application sobrement intitulée « Yo B*tch ». En voilà une belle initiative.

9. Plusieurs acteurs ont débuté leur carrière dans la série. L’un des zinc Salamanca, pour sa première scène en tant qu’acteur, a dû marcher tranquillement comme si de rien n’était avec une explosion dans son dos. Une première un peu plus rude que celle de Marius Stan aka Bogdan, le boss de Walt au car-wash, qui dans la vraie vie est… chimiste.

10. Le vrai Heisenberg était… un prix Nobel. Si le Heisenberg de Breaking Bad est un quinqua cancéreux narcotraficante à ses heures perdues, le premier du nom, Werner Heisenberg de son vrai blaze, était légèrement moins badass. Le physicien allemand est principalement connu pour être le papa du principe d’incertitude, et a raflé un prix Nobel de physique en 1932, tranquillement.

11. Jesse Pinkman n’a jamais pris de cours de comédie. Enfin si, mais il les a vite zappés. Si Aaron Paul n’était pas vraiment un novice comme ses collègues cités ci-dessus, il a un parcours un poil différent de la voie classique des acteurs. En arrivant à L.A, le bonhomme s’inscrit à deux cours de comédie qu’il se met à sécher direct, saoulé par « ces exercices d’acteur bizarres [qu’il] ne comprenait pas ».

12. Les maquilleurs de The Walking Dead ont participé à la série. Pas trop ridicules quand il s’agit de charcuter la face de comédiens, les maquilleurs de TWD ont filé un petit coup de main à leurs potes de l’écurie AMC pour une scène marquante. Celle où on découvre un Gus Fring en mode Harvey Double-Face s’écrouler après s’être frotté à une bombe dans la maison de retraite de papy Salamanca.

13. Walter White est validé par Warren Buffet. Le deuxième homme le plus riche du monde en 2017 est un énorme fan de Breaking Bad. Mais ça ne s’arrête pas là, ce cher Warren a profité de son invitation à la présentation de la saison 5 pour placer un big-up à Heisenberg, qu’il considère comme « un grand businessman ». Le crime paie et c’est l’homme qui valait 75 milliards qui le dit…

14. Et il a inspiré des vocations. Il n’y a pas que les milliardaires qui ressentent une pointe d’admiration pour l’ami Heisenberg. En 2011, Irina Kristy, une prof de maths de 74 ans, a été arrêtée pour avoir mis sur pied un labo de meth. Plus récemment, un gaillard qui répond au nom d’Eddy White (oui, comme Walt) est devenu l’ennemi public numéro 1 en Alabama pour cooking et vente de meth dans le dos de flics locaux dépassés. Heisenberg, ce modèle.

15. Bryan Cranston a réussi la scène de la pizza en une prise. Séquence culte de la série, la scène où Walter White balance une pizza sur le toit de sa maison n’aurait pas du être la plus simple à mettre dans la boîte. Un challenge trop mince face aux skills de Bryan Cranston, qui s’est chargé lui-même du lancer et a réussi du premier coup ce « one-in-a-million shot » – dixit Vince Gilligan.

16. Mais une barrière anti-pizza a été posée devant la maison des White. Toujours dans l’anecdote culinaire, le fameux 308 Negra Arroyo Lane existe vraiment (sous un autre nom) à Albuquerque, et des petits malins s’amusent régulièrement à lâcher leur quatre fromages sur le toit de la demeure. Sauf qu’une pauvre dame y vit, et a fini par bâtir une barrière de deux mètres autour de sa baraque pour se prévenir des lanceurs de pizzas. Habile.

17. Le site savewalterwhite.com existe vraiment. 10 ans après, il est toujours possible d’aider le pauvre Walter dans sa lutte contre son cancer du poumon. Le site savewalterwhite.com a été reconstitué avec un design kitsch bien digne de la toile des années 2000. Et la plateforme en question n’est pas un fan made, mais un coup de com’ concocté par AMC. Un petit clic sur le lien « Donate » en bas de page et vous serez direct redirigé vers la page Breaking Bad du site officiel de la chaîne.

18. Le nombre d’épisodes a une signification particulière. 62 morceaux de Breaking Bad. Il ne s’agit là pas d’une dédicace à nos amis du Pas-de-Calais, mais bien au 62ème élément du tableau périodique, le samarium. Et avec la série, rien n’est laissé au hasard, puisque la chose est utilisée entre autres pour traiter des cancers, et notamment celui du poumon. Tiens tiens.

19. Wendy la prostituée s’est faite accoster IRL. La pauvre Julia Minesci a bien failli connaître une sale mésaventure sur le plateau de la série. Alors que l’équipe tournait de nuit, l’interprète de la femme légère Wendy s’est faite aborder par un type dans un van. En bonne actrice, la dame a joué le jeu, pensant tchatcher avec un membre du cast. Sauf que non, et ses petits camarades sont intervenus in extremis pour la sortir d’une situation plutôt malaisante.

20. Le nom Saul Goodman est en fait un jeu de mots. Pas le plus inintéressant des personnages, Saul a convaincu AMC et les fans pour se payer un spin-off qui a bouclé sa saison 3. Mais les amateurs de Better Call Saul le savent bien, Saul Goodman n’est pas son blaze de naissance. Les créateurs de Breaking Bad lui ont dégoté ce petit nom en détournant la phrase « It’s all good, man ! ».

C’est tout bon, mec.

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