Ce lundi, l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a dévoilé un rapport sur l’obésité et le surpoids, en augmentation depuis la fin des années 1990. La tranche d’âge la plus touchée par cette augmentation est celle des 18-24 ans, dont la part a quadruplé depuis la fin des années 90.
Une pathologie chronique
Aujourd’hui en France, près de la moitié des Français (47 %) serait en surpoids selon cette étude. C’est notamment depuis la pandémie que cette croissance s’est accélérée, particulièrement chez les jeunes. Annick Fontbonne, épidémiologiste à l’INSERM confirme : « L’obésité connaît une augmentation qui est forte dans les classes d’âge les plus jeunes. »
Si les jeunes sont la classe d’âge la moins touchée par l’obésité, la part a quadruplé depuis les années 90, passant de 2,1 % à 9,2 %. Longtemps sous-considérée par la société, Annick Fontbonne tient à préciser : « L’obésité a mis du temps à être considérée comme une maladie alors qu’il s’agit d’une pathologie chronique qui est invalidante et handicapante car elle a des retentissements psychologiques et sociaux. »
