Une initiative gouvernementale !
La Nouvelle-Zélande a fait appel aux chefs de gang pour inciter la population encore récalcitrante à aller se faire vacciner.
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Des contaminations en hausse
En Nouvelle-Zélande, la question de la vaccination contre la COVID-19 est prise très au sérieux. Le mois dernier, le gouvernement s’est fixé comme objectif d’immuniser 90 % de sa population. Actuellement, seulement 63,8 % des 5 millions d’habitants sont allés au bout du processus de vaccination. De plus, le pays connaît une augmentation des contaminations depuis le mois d’octobre. Ainsi, pour tenter de convaincre ceux qui rechignent à se faire vacciner, le gouvernement a fait appel aux chefs de gang du pays, rapporte le Herald. Sept chefs représentant quatre des gangs les pus puissants du pays se sont unis le temps d’une vidéo dans laquelle ils demandent aux citoyens néo-zélandais d’accepter d’être vaccinés.
Parmi eux, Denis O’Reilly, membre à vie du Black Power, un gang composé de Maoris et de Polynésiens qui trempe notamment dans le trafic de drogues. « J’aimerais donner à tous mes jeunes frères et sœurs la chance de faire la même chose. J’ai reçu pas mal de balles dans ma vie, mais là j’ai reçu mes deux doses de vaccin contre le coronavirus, et je vous demande de faire la même chose » a-t-il déclaré en guise d’appel à la vaccination.
Dr. Jarrod Gilbert, criminologue interrogé par le média, a félicité l’initiative « brave » du ministre du développement maori Willie Jackson : « C’est un exemple de ce qu’il faut faire si nous voulons atteindre les communautés difficiles à atteindre – en faisant appel à des personnes qui sont respectées dans ces communautés. »
