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Rap français : La traversée du désert ! [CHRONIQUE]

Rap français : La traversée du désert ! [CHRONIQUE]

Comme chaque été, le Rap français est marqué par une période de creux…

En ce moment, on est proche du néant. Historiquement dans l’industrie musicale, les mois de juillet et août ne sont que très peu propices à la sortie de projets, hormis l’apparition de quelques compilations plus ou moins légères destinées à surfer sur l’ensoleillement qui frappe le pays. Il faut dire qu’avec les vacances des gros médias et des maisons de disques, les conditions sont plutôt difficiles. Si l’on ajoute à cela l’opportunité de faire des tournées très lucratives, une Coupe du Monde de football et la période de jeûne du ramadan, la sortie d’un projet s’apparente à un véritable parcours du combattant.

I would like to return to the classics

Par conséquent, les amateurs de hip-hop que nous sommes restons quelque peu sur notre faim. Plusieurs stratégies s’offrent alors aux passionnés qui ne s’imaginent pas un instant traverser un été qui s’annonce canicullaire sans une bonne dose de rap dans les oreilles. Si les plus aguerris d’entre-vous privilégieront probablement un retour aux fondamentaux en ressortant les bons vieux classiques de votre disque dur externe, d’autres préfèreront opter pour l’écoute plus ou moins risquée des derniers projets sortis avant l’été. A l’heure où la problématique de l’écologie s’impose à la société dans son ensemble, le hip-hop hexagonal n’échappe pas à la règle et pousse ses auditeurs au recyclage.

[cite]Pas de vacances pour les vrais gars[cite]

Pourtant, il y a clairement un créneau à prendre ! Dans un contexte de vide quasi-total, une sortie audacieuse au coeur de l’été aurait à coup sûr un impact décuplé, à condition d’offrir un album de qualité. Malheureusement, rares sont ceuxqui ose tenter l’aventure, craignant probablement que leur projet ne passe pas la saison… Dans une ère où la musique est devenu un produit de consommation jetable à faible durée de vie, le risque n’est pourtant pas vraiment plus grand qu’à une autre période de l’année. Encore faut-il accepter de bosser pendant que tout le monde est à la plage…

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