Gare à celui qui ne respecte pas les règles du clan…
Décidément, c’est le monde entier et tous les corps de métier qui font aujourd’hui face à la crise du coronavirus. Si l’industrie musicale est impactée, les mafieux et autres narcotrafiquants aussi, à en croire ce qu’il se passe du côté de la célèbre province de Sinaloa au Mexique. Aujourd’hui dirigée par les fils du non moins célèbre El Chapo, elle est sous le feu de l’actualité avec un confinement des plus stricts. Explications.
À LIRE AUSSI
Attaquée, la police mexicaine forcée de relâcher le fils d'El Chapo
Un confinement musclé…
Comme le rapporte Ulyces.co, au sein de la ville de Culiacan, capitale de l’Etat de Sinaloa, la terreur règne aujourd’hui sous plusieurs aspects. Il y a d’un côté la crise du coronavirus qui s’installe… Et un confinement que l’on doit respecter à tout prix, car imposé par personne d’autre que les fils d’El Chapo. Héritiers de l’empire criminel de leur père, ils ont mis en place des rondes en 4X4 dans les rues de Culiacan, pour repérer les personnes qui circulent dehors après 22 heures. Au menu, des punitions sévères, comme celle de la planche. Ou quand on frappe pendant deux jours un individu à l’aide d’une planche, évidemment. Seuls les travailleurs essentiels à la vie de la cité sont épargnés par les narcos et leurs hommes.
Une manière un brin excessive pour faire respecter le confinement dans un pays où on recense aujourd’hui quelque 26 000 cas positifs. Notons que l’organisation criminelle d’El Chapo avait dans un premier temps distribué des denrées aux familles et aux plus nécessiteux. Un « je t’aime moi non plus » à la sauce narcos…
