Un nouveau coup dur vient d’être porté au club marseillais…
Ca commence à faire beaucoup… Alors que l’OM connait une crise structurelle sans précédent, de nouveaux éléments viennent encore entâcher un peu plus l’image du club. Révélées par Le canard enchainé, des écoutes téléphoniques réalisées par la police dans le cadre de l’enquête sur les transferts douteux de l’OM dévoilent l’envers du décors.
A travers des extraits particulièrement explicites de Bernard Tapie (ancien président de l’OM), Jean-Pierre Bernes (grand agent de joueurs), Charles Villeneuve (ancien président du PSG) et Didier Deschamps (sélectionneur de l’équipe de France ) la réputation du président Vincent Labrune est notamment une nouvelle fois égratignée.
Tapie sur Labrune :
« C’est un encu**, c’est un petit pé**, c’est rien du tout ! Une truffe intégrale »
Bernes sur Labrune :
« Labrune est aux mains des voyous, tenu par les coui**** »
Deschamps sur Labrune :
« C’est une enc*****, j’ai envoyé un scud à Vincent, je t’explique pas (concernant un article écrit sur lui, ndlr). Il n’a pas réagi, mais il joue au fils de p***, hein. Je te le dis, c’est lui qui a fait l’article, hein ! Pour sauver sa petite tronche, il me fout sur la gueule ! »
Charles Villeneuve sur Labrune :
« Et l’autre con de chevelu, là ! Faux jeton de première classe ! Putain, il faudrait lui mettre une bouteille de Coca dans le c** et lui faire péter le sphincter ! »
Bernes sur l’OM :
« C’est un désastre, il n’y a personne qui achètera ce club. (…) Parce qu’un repreneur, il sait le contexte. Il sait tout, le mec. Tu crois qu’il va mettre son argent là-dedans ? Tu vois, c’est un kamikaze qu’il faut, là ! »
Bernes sur le contexte marseillais :
« Ils te menacent. Ils te le font à l’envers. Ils te le font dans tous les sens. Et toi, tu sais plus où tu es. Toi, tu as peur. (…) Tu vois, Gignac. C’était son dernier match à Toulouse. Il rentre chez lui à minuit. Il reçoit un appel de Barresi et de Karim Aklil (un agent, ndlr). Ils lui donnent rendez-vous à l’aéroport. Il était minuit et ils lui ont dit : « Tu vas venir à Marseille et tu dis à ton agent de dégager vite. »
