Quand sport et politique se mélangent…
Depuis le verdict annoçant de lourde peine de prison (jusqu’à treize ans) pour plusieurs indépendantistes catalans, beaucoup de mouvements de protestation ont pris place à Barcelone, à Madrid et même à l’étranger. Figure connue de l’autodétermination catalane et personne misant sur le dialogue entre l’état espagnol et les responsables politiques de la région, Pep Guardiola est devenu, depuis pas mal d’année déjà, un véritable porte parole de l’indépendantisme.
L’ancien Blaugrana, aujourd’hui coach de Manchester City, l’a d’ailleurs fait une nouvelle fois savoir dans une longue vidéo… De quoi faire naître des vocations ?
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De Coach à « Peprésident » !
Si certains regrettent que les sportifs peinent à s’engager, d’autres ne veulent surtout mixer sport et politique… Pep Guardiola, lui, a suivi son propre chemin loin des recommandations du gendarme du foot européen, l’UEFA, qui demande expressément à ne pas mélanger les genres. Ainsi, on l’a vu pas mal de fois arborer des symboles (ruban jaune) pour soutenir les mouvements indépendantistes en Catalogne, et prendre position en marge de ses rencontres avec Manchester City… Suffisant pour en faire un favori au poste de président de la Generalitat de Catalunya ?
Oui pour les anciens présidents Carles Puigdemont et Artur Mas, qui selon El Confidencial, souhaitent voir l’ancien coach du FC Barcelone se présenter aux futures élections de la région. JxCat, nouveau parti liant plusieurs formations indépendantistes, serait le plus à même de l’accueillir. Reste à savoir si Pep en a envie, lui qui dédie actuellement sa vie au football…
Source : Foot Mercato
Le Barça prend position
Entité parmi les plus importantes de Catalogne, le FC Barcelone, ex-club de Guardiola a également pris position. Dans un communiqué publié à l’annonce des peines contre les neuf indépendantistes catalans, le club a ouvert la voix au dialogue, affirmant que la répression n’était pas une solution : « La détention provisoire des indépendantistes n’a pas aidé à résoudre le conflit, les peines de prison prononcées aujourd’hui n’aident pas non plus car la prison n’est pas la solution. La résolution du conflit que vit la Catalogne passe exclusivement par le dialogue politique. »
