Le meilleur coup du mercato marseillais, c’est peut-être lui…
C’est sur le terrain qu’il trouvera la lumière… Resté dans l’ombre de l’éventuel transfert de Dimitri Payet, Morgan Sanson débarque presque à l’OM dans l’indifférence totale. Pourtant, sa venue pourrait être la meilleure nouvelle de l’hiver. A son poste, le milieu relayeur de 22 ans fait partie de ce qui se fait de mieux au sein du championnat de France, sa rupture des ligaments croisés qui l’a tenu éloigné des terrains de longs mois la saison dernière l’avait simplement un petit peu fait oublier. Grand espoir du football français, courtisé par de grands clubs étrangers, Sanson a donc décidé de poursuivre sa carrière dans l’hexagone et de grandir en même temps que le projet marseillais.
Freiné par une blessure
Formé au Mans chez qui il débutera chez les professionnels, Sanson est rapidement débauché en 2013 par Montpellier. International français depuis les moins de 19 ans, le joueur passe rapidement chez les espoirs chez qui il se montrera à son aise avant sa grave blessure. Milieu de terrain moderne à la fois efficace à la récupération et dans la relance, Sanson n’hésite pas à se projetter vers l’avant pour apporter le surnombre comme en témoigne ses statistiques cette saison (3 buts et 5 passes). Habile techniquement et dôté d’une bonne vision du jeu, Sanson possède une profil similiaire à celui d’un Yohan Cabaye, surprenant donc que l’OM soit intéressé par le joueur de Crystal Palace.
Fort dans l’entrejeu
A Marseille, son entrée dans l’équipe type pourrait se faire aux dépends de Zambo Anguissa dans un milieu à trois en compagnie des indéboulonnables William Vainqueur et Maxime Lopez. Qu’on ne s’y trompe pas, Sanson n’est pas le remplaçant d’un Lassana Diarra encore et toujours sur le départ, son rôle n’étant pas celui d’une sentinelle. De manière surprenante, son profil colle parfaitement au projet Dortmund de l’ancienne direction, un peu moins avec le projet McCourt. Si l’on attendait d’Andoni Zubizarreta des connexions à l’étranger permettant l’arrivée de noms clinquants, son premier fait d’arme aura finalement été d’avoir su attirer une référence hexagonale qui n’aurait surement pas accepté de poser ses valises à Marseille il y a encore quelques mois.
