La franchise de Golden State vient d’écrire l’une des plus grandes pages de son histoire…
Il peut continuer à courir, le temps (perdu) est en passe d’être rattrapé du côté des Golden States Warriors. C’est bien simple, aucun des joueurs présents sur le parquet la nuit dernière n’étaient nés lors du dernier titre de la franchise californienne. C’était en 1975, il y a 40 ans jours pour jours… Ne disposant pas des faveurs des pronostics, les Warriors ont su profiter d’un collectif à la fois jeune et rigoureux couplé à l’éclosion d’un certain Stephen Curry (MVP de la saison) pour devenir progressivement la surprise, la révélation puis le champion de la saison NBA.
Cleveland trop affaibli pour lutter
Meilleure équipe de la saison régulière, c’est pourtant en outsider que Golden State appréhendait cette finale évènement face aux Cleveland Cavaliers, d’un certain Lebron James, amputé de plusieurs éléments majeurs (Kevin Love, Kirye Irving, Anderson Varejao…). Un facteur déterminant aux yeux de la star américaine : « On avait beaucoup de talent en costume durant ces play-offs » regrettait-il à l’issue du Game 6. Enorme lors de ces finales (Un triple double à chaque rencontre ou presque), King James devra encore patienter avant d’offrir le premier titre NBA à la franchise de Cleveland (2 finales jouées et perdues).
La victoire du collectif
Impressionnants de calme, de maitrise et de maturité, Stephen Curry et les siens ont finalement logiquement remporté le trophée O’Brien par 4 victoires à 2 dans ces finales. C’est le 4ème titre de l’histoire des Warriors. Preuve de la primauté du collectif dans cette équipe, le MVP des finales n’est autre qu’Andre Iguodala, un ailier remplaçant lors de la saison régulière…une première dans l’histoire de la NBA.
