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Le traducteur de Bielsa dévoile tout sur El Loco !

Le traducteur de Bielsa dévoile tout sur El Loco !

Fabrice Olszewski a donné une interview sans langue de bois à l’émission de Canal +, J+1.

Le masque est partiellement tombé…Si le cas de Marcelo Bielsa est depuis de nombreuses années entouré de mystère, une partie vient d’être levée par celui qui était son traducteur la saison passée à l’OM. Personnalité singulière, Fabrice Olszewski a cotoyé « El Loco » durant de longs mois à Marseille et pour lui, le départ de ce dernier il y a deux semaines était tout sauf une surprise. L’homme, qui avoue avoir été bourré lors de sa première présence en conférence de presse, dévoile les coulisses de l’OM de Bielsa.

Il m’a dit qu’on allait régler ça à coups de poings

Tout d’abord, il revient sur l’altercation qu’il a eu avec le coach : «Lors d’un entraînement, je lui ai dit qu’il abusait de son pouvoir. Tout de suite il est parti dans les tours, moi aussi. Il redescend et moi aussi, et me dit ‘on va régler ça en se promenant par une discussion’. Je pensais qu’il voulait parler, on arrive en haut et là il me dit ‘allez on va régler ça à coups de poings parce que c’est la seule manière de régler ça’, j’explose de rire et je m’en vais. Il s’est excusé après, moi aussi, on a réglé ça très facilement» raconte-t-il.

Il m’a demandé si je ne voulais pas devenir le directeur sportif

Ensuite, il dévoile les coulisses de l’avant conférence de presse de septembre 2014, où Bielsa a frontalement attaqué Vincent Labrune : «Le coach était énervé, il trouvait que les discussions avec les joueurs n’allaient pas assez vite. Je lui dis ‘c’est normal, c’est le président qui fait ça et il n’a pas que cela à gérer, il manque un directeur sportif dans l’organigramme’. Il me dit ‘tu as raison Fabrice’. Arrivé à l’hôtel, il me demande ‘tu ne veux pas devenir le directeur sportif ?’ Là j’ai éclaté de rire. Ce n’était pas possible» ajoute-t-il.

Je savais qu’il partirait

Enfin, il avoue avoir vu venir le départ de Bielsa depuis longtemps : «C’est une personne gentille avec un bon fond, mais après il se laisse enfermer dans son personnage. Moi je lui ai dit ‘je vous compare à Van Gogh. Vous êtes un génie, au niveau du foot vous êtes comme Van Gogh mais au niveau relation humaines c’est un peu plus compliqué’. Il avait trouvé la comparaison flatteuse pour lui. «Je savais qu’il partirait. On ne pouvait pas continuer comme ça. (…) Un jour énervé il disait ‘je n’aurais pas dû signer dans ce club’. (…) Parce qu’il a des joueurs qu’il voulait garder impérativement et qui sont partis… Morel, Fanni, Payet. Ces trois-là… Ils voulaient les garder.» conclue-t-il

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