Pour les titis parisiens, difficile de percer au sein de leur club formateur…
La stratégie du club est-elle toujours en accord avec la leur ? Dôté de l’un des centres de formation les plus performants d’Europe, le PSG dispose de nombreux jeunes de talents qui ne demandent qu’à s’épanouir en équipe première. Pour autant, la politique de stars prônée par les propriétaires qataris semble aujourd’hui être devenue un frein à leur progression et à leur accession au plus haut niveau. Si s’entrainer au contact des plus grands permet un apprentissage accéléré, cela réduit aussi considérablement les chances de s’installer dans l’équipe sur le long terme. Depuis le début de l’ère Qatari, seul Adrien Rabiot a véritablement réussi à faire sa place.
Près des yeux loin du coeur ?
A l’image des autres grands clubs européens, le Paris Saint-Germain a désormais pour habitude de prêter ses jeunes talents afin qu’ils aillent s’aguerrir ailleurs pour éventuellement mieux revenir plus tard. Une méthode qui s’est avérée payante avec Rabiot ou encore Areola mais beaucoup moins avec d’autres comme Jean-Christophe Bahebeck, Hervin Ongenda ou encore plus récemment Odsonne Edouard. D’autres, conservé au sein du club, jouent l’alternance entre la CFA et l’équipe première. Une expérience qui n’a pas l’air de faire de mal à Presnel Kimpembe et Christopher Nkunku cette saison au contraire de Jean-Kevin Augustin qui peine à confirmer toutes les promesses entrevues par le passé.
La cicatrice Coman
Ce dernier, tout comme Ikoné, Callegari et une nouvelle fois Ongenda sont poussés vers la sortie afin d’aller trouver temps de jeu et épanouissement ailleurs. D’autres, comme Dan-Axel Zagadou, n’ont jamais connu le monde professionnel mais attisent déjà les convoitises de la concurrence à l’image de Manchester City. La mésaventure Kingsley Coman, parti exploser sous les couleurs de la Juventus et du Bayern Munich pour finalement devenir international reste dans toutes les mémoires. Que ce soit du côté des dirigeants qui ne veulent pas voir cette situation se répéter, ou de celui des jeunes pousses de la capitale qui rêvent à pareil destin loin de leur club de coeur.
