Ce 26 février, c’était le retour du fameux »classique ». Si vous avez raté ça, Booska-P est là pour vous…
Cette semaine, la presse était unanime. Selon les unes de la presse hexagonale, oui, l’Olympique de Marseille a bien un coup à jouer contre le Paris Saint-Germain. Le tout grâce notamment à un Vélodrome loin de dormir. Au moment de donner le coup d’envoi, le rappeur Soprano et l’ancien phocéen Mamadou Niang entrent en effet dans un stade en fusion, qui bat même aujourd’hui son record d’affluence. Cependant, un fait n’est pas à occulter, la superbe victoire du PSG il y a de cela quelques jours contre le FC Barcelone de Lionel Messi en Ligue des Champions, sur le magnifique score de 4 buts à 0. La coupe d’Europe, une compétition que les phocéens ne disputent même pas cette saison…
Un »clasico » attendu par le nouvel OM
Qu’importe, les ciel et blanc ont la possibilité de se racheter ce soir. Dès les premières minutes, les marseillais apparaissent comme virils, que ce soit sur la pelouse ou dans les tribunes. Sur sa première touche, le latéral Thomas Meunier doit ainsi faire face à une jolie pluie de boulettes de papier. C’est à ce moment que Paris décide de faire mal. Sur sa première occasion, Paris ouvre le score. Sur un coup franc lointain de Marco Verratti, le brésilien Thiago Silva remet dans la boite pour son compatriote Marquinhos qui ne se fait pas prier. D’une belle tête, ce dernier envoie la balle au fond des filets (6e).
On se dit alors que Marseille aura du mal. Les fautes se multiplient et les espaces aussi. Au quart d’heure de jeu, c’est au tour d’Edinson Cavani de se mettre en évidence. L’actuel meilleur buteur du club pique magistralement son ballon au-dessus de Yohan Pelé suite à une passe magistrale signée Javier Pastore. Nous sommes à la 16ème minute de jeu et Paris mène déjà deux buts à zéro. Les Olympiens ne se sont montrés dangereux qu’une seule fois, c’était juste avant le but du break, par Payet et une belle frappe décochée à l’extérieur de la surface.
Les commentateurs de Canal + font le point, selon eux, le « PSG est resté sur les mêmes bases que contre le Barça ». Il est vrai que Paris déroule mais, Lucas, puis Cavani manquent le golazo du 3-0 en mangeant la feuille de match face au cadre. A dix minutes du retour aux vestiaires, Silva croit faire la différence sur corner. Sa joie ne dure qu’un temps, ce dernier est en effet rattrapé par la patrouille à cause d’un hors-jeu.
La messe est dite
A la mi-temps, les mines sont grises côté Marseillais. Normal, tant Paris a dominé les débats. Après la pause, la partie continue sur le même rythme. Le PSG ne laisse que des miettes à son homologue du soir. Pastore se joue de tout le monde puis Lucas plie les débats dès la 50eme minute après un mouvement collectif. Et un et deux et trois zéro peut-on entendre à la terrasse de certains bars de la capitale.
Nouvel entrant, Julian Draxler participe à la fête bleue et rouge et score lui aussi un fort joli but. Avec 4 buts d’écart, les parisiens signent le plus beau bilan de l’histoire moderne des clasicos. Rod Fanni, lui, ne l’entend pas de cette oreille. D’une belle reprise dans la surface adverse, le phocéen loge le ballon dans le but de Kevin Trap (68e). Cela console des tribunes jusqu’ici assez endormies. L’honneur, lui, est une nouvelle fois piétiner par Paris. Dans un match où ils monopolisent le ballon, Paname régale encore. C’est au tour du Charo Blaise Matuidi de s’illustrer de la plus belle des manières. Lancé, ce dernier loge le cuir dans la lucarne. Circulez, il n’y a rien à voir, les tibunes se vident des la 70ème. Plus grand monde ne sera donc là pour « admirer » le poteau de Dimitri Payet. Sur les réseaux-sociaux, le community manager de Marseille se console lui comme il peut…
Le »champions project », ce n’est pas pour tout de suite…
Plus rien ne bouge jusqu’à l’entrée d’Hatem Ben Arfa, ex joueur de l’OM. Des sifflets retombent des tribunes. Avec cinq buts dans le sac, on se dit que l’amertume peut être légitime…
Après une toute petite minute de temps additionnel, le coup de sifflet est donné. La manita est bien pour le PSG qui signe là un superbe succès. Côté Marseillais, il va falloir se réveiller ! Rudi Garcia n’aura pas réussi son pari(s). Côté Paris, Emery a désormais les clefs, pour la suite de la saison, ça promet…
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