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L’humeur de Yago : Maxime Lopez, le minot d’or

L’humeur de Yago : Maxime Lopez, le minot d’or

Chaque semaine, je vous propose d’aborder un thème d’actualité sous un autre angle, sans obligation formelle ni aucun tabou. Aujourd’hui, le sujet développé est l’éclosion de Maxime Lopez à l’OM.

« Petit par la taille mais grand par le talent », « Le talent n’attend pas le nombre des années » , « Le digne successeur de Zidane » etc… Toutes ces formules relous qu’on entend à chaque fois qu’un gamin se met en évidence de manière précoce risquent encore de nous chauffer les oreilles dans les semaines à venir. A qui la faute ? Un petit boug d’1m67 et 58kg… Avec un corps pareil, tu essayais de te faufiler en scred dans les chiottes des meufs, bah lui il fait son entrée par la grande porte dans le monde du football professionnel. Pas le même génie, pas le même flow on t’a dit. Son blase : Maxime Lopez, son âge : 18 ans, son profil : celui de ton petit reuf que tu adores tabasser dans la street devant ses potes. Sauf que là, c’est lui qui fait du sale aux grands sur le terrain.

Le dernier des mohicans

A peine majeur et déjà un statut de miraculé… Rescapé d’un centre de formation phocéen sinistré comme la carrière de Tyga où le taux d’échec au Bac (100%) a plus fait parler que les troubadours en émanant (Aloé, Sparagna, Anguissa, Rabillard…), Maxime Lopez est la cerise sur le merdier marseillais actuel. Depuis 2004 et Samir Nasri, on n’avait pas vu pareil talent made in Massilia au plus haut niveau. Une éclosion spectaculaire facilitée par son statut de premier de la classe où il suffit de savoir marcher sans tomber pour faire figure de génie, d’ancien et de leader. Une technique irréprochable, une qualité de passe au-dessus de la moyenne, peu de déchet et une bonne vision du jeu, la première recrue du clan Mc Court était déjà sur place. Il suffisait d’oser la sortir de l’ombre…

Garcia les a mises sur la table

Loin d’être une révolution au sein du club et son entourage, on a vu venir cette promotion express d’aussi loin que la future sortie surprise d’une pointure du rap français en décembre prochain… Il fallait simplement trouver le bon moment pour ne pas le « griller » comme on dit dans le jargon. L’urgence de la situation, la faiblesse de la concurrence et la grosse paire de couilles de Rudi Garcia ont fait le reste. Voila l’OM pourvu d’un meneur de jeu digne de ce nom, reste désormais à trouver 10 autres éléments à sa hauteur.

Un minot de parole

Débutée au FC Burel (13 arrondissement de Marseille), l’histoire entre Lopez et le ballon se poursuit dès 14 ans au sein d’un centre de formation phocéen qui, lorsque ses membres ne sont pas au 51, peut avoir le nez creux. Malmené par des gavas qui lui rendaient deux têtes pendant plusieurs années, il a su prendre du volume sans prendre un gramme. Courtisé par les grands clubs européens (Liverpool a invité la famille à visiter le club), Lopez n’a pas mis la même quenelle que les Flamini, Benatia ou Boutobba à son club formateur. Un bonne manière de se mettre les supporters dans la poche avant de confirmer les espoirs placés en lui sur le rectangle vert mais ça c’est déjà plutôt bien parti.

Une affaire de famille…

Un père grand amateur de football, un frère joueur à Marseille-Consolat (National), une soeur hôtesse au Stade Vélodrome, Maxime Lopez baigne dans un entourage où l’OM est une histoire de famille. Un minot du cru qui a la tête sur les épaules et le feu entre les pieds, voilà qui pourrait redonner le moral à tout un peuple sous xanax à cause des conneries de Rolando, Hubocan et leurs potes. Au moins, grâce à eux, il n’a pas fallu plus de 5 petits matches à leur jeune coéquipier pour s’installer comme un véritable titulaire indiscutable. La même taille que Mathieu Valbuena, le talent et l’honnêteté en plus, la sextape en moins, l’équation semble être la bonne…

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