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L’humeur de Yago : Bielsa c’est Vito Corleone !

L’humeur de Yago : Bielsa c’est Vito Corleone !

Comme chaque semaine, je vous propose d’aborder un sujet d’actualité sous un autre angles, sans obligation formelle ni aucun tabou. Aujourd’hui, le thème développé est le début de Marcelo Bielsa avec l’OM.

On commence déjà à comprendre pourquoi il se fait surnommer « El Loco » (le fou) en Amérique latine. Voilà maintenant un peu plus d’un mois que Marcelo Bielsa est à la tête de l’Olympique de Marseille et le moins que l’on puisse dire c’est que les changements sont nombreux, notamment sur le plan tactique. Une défense à 3 pourquoi pas…Mais placer Jeremy Morel en patron de l’axe central comme ce fût le cas face à Bastia c’est aussi risqué que de filer les codes nucléaires à Jean-Louis Borloo un samedi soir ! Après une préparation encourageante (4 victoires et 1 nul), l’OM a du se contenter d’un résultat nul 3-3 à Bastia après avoir pourtant mené 3 buts à 1 à l’heure de jeu. A voir la tête de l’entraineur argentin en conférence de presse d’après-match, le débrief a du se régler à coups de balayettes dans les vestiaires…de quoi faire passer Ferguson pour un enfant de coeur.

Bielsa, il parle pas à toi

Il aura tout de même fallu attendre près de 5 semaines avant d’entendre les premiers mots du nouvel homme fort du club phocéen. Pas vraiment emballé à l’idée de discuter avec les journalistes, l’homme n’a pas hésité à entrer en conflit avec la presse faisant preuve d’une prestance qui a rapidement justifié sa réputation. Peu bavard sur les objectifs du club et sur le traitement réservé aux médias au centre Robert-Louis Dreyfus, Bielsa a avant tout rappelé qu’il était un homme de terrain pour qui les résultats et le jeu produit parlent beaucoup plus que le reste. Celui qui devait détenir « les clés » du secteur sportif a tenu à minimiser son rôle, notamment en terme de recrutement où il n’aurait pas eu son mot à dire concernant les départs et les arrivées lors du mercato…Au début, je me suis clairement dit qu’il nous prenait pour des cons avec conviction et bonheur avant de vite comprendre que malheureusement l’argentin était dans le vrai.

Javier Pastore  »Aime ça »

Pour l’instant, seuls Alessandrini et Batshuayi sont venus renforcer l’effectif et il y a fort à parier que Bielsa ne connaissait pas jusqu’à la simple existence du premier (parce que je l’imagine mal se taper des matches du Stade Rennais pour le fun) tandis que pour le second, la Belgique semble un peu loin de l’Amérique du sud pour que le joueur ait été sa priorité. Côté départs, si celui de Valbuena était acté depuis bien longtemps, les  »lofteurs » se retrouvent probablement mis à l’écart en raison de leurs situation contractuels plus que de par la simple volonté de Bielsa. On nous a longtemps annoncé un OM en mode  »Latin Lover » susceptible de stimuler la sensibilité de Ricky Martin mais force est de constater qu’il n’en est rien. Tous annoncés à l’OM, les Banega, Manquillo, Ochoa et consorts ont tous filé vers d’autres horizons… Son aura serait-elle moins puissante que prévue? Toujours est-il qu’avant même ses premiers pas en France, l’argentin était adulé mais en sera-t-il de même si la mayonnaise du gaucho ne prend pas ? #JavierPastore

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