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Footballeur, un métier de dépressifs…

Footballeur, un métier de dépressifs…

Quand la vie de rêve tourne de plus en plus souvent au cauchemar…

Voilà qui tacle à la gorge les idées préconçues sur la vie de joueur de football professionnel… Entre les énormes sommes d’argents gagnées, la notoriété qui va avec et le fait de faire de sa passion son métier, le quotidien des stars du ballon rond semble idyllique. Pourtant, dans la plupart des cas, il n’en serait rien. Selon une étude réalisée par la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs professionnels, les footeux seraient loin d’être heureux. Au contraire, leur santé mentale serait même dans l’ensemble plutôt inquiétante…

Le revers de la médaille…

Tout juste révélés dans les médias, les résultats font état d’une réalité bien surprenante. Menée en 2013, une enquête réalisée auprès d’un panel de 607 joueurs professionnels en activité et 219 joueurs retraités démontre que le pourcentage de dépressifs est bien plus important dans le football que dans les autres corps de métier. La pression, l’adrénaline, les hauts et les bas d’une carrière, la difficulté de tourner la page sont autant de facteurs explicatifs.

Alcool, insomnies et panique…

Ainsi, alors qu’environ 15% de la population active souffre de symptômes dépressifs, ce pourcentage grimpe dangereusement à 38% chez les joueurs en activité et à 35% chez ceux à la retraite. De même, 25% des interrogés font état d’un problème de dépendance à l’alcool, 23% connaissent des troubles du sommeil tandis que 15% évoque des sentiments de détresse… Avis aux footballeurs en devenir, dans la tête aussi il faut être fort.

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