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Evra dénonce le racisme en équipe de France [VIDEO]

Evra dénonce le racisme en équipe de France [VIDEO]

L’ancien Bleu se fait entendre.

Les propos de Noël Le Graët continuent de faire réagir. Invité à réagir aux polémiques et accusations de racisme qui ont fait surface à l’issue de la rencontre entre le PSG et l’Olympique de Marseille le 13 septembre dernier, le président de la Fédération Française de Football avait déclaré : « Sur un match, il peut y avoir des écarts. Mais on est à moins de 1% de difficulté aujourd’hui. Quand un black marque un but, tout le stade est debout. Le phénomène raciste dans le sport, et dans le football en général, n’existe pas ou peu ». Quelques jours plus tard, c’est à Patrice Evra de réagir.

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« On ne peut pas laisser passer ça »

C’est via une vidéo publiée sur son compte Instagram que Patrice Evra s’est exprimé. Le joueur de 39 ans est revenu sur les propos du Breton, déclarant : « C’est grave […] Je n’ai pas de mots. Il faut partir. Tu ne vas pas avoir le courage de te représenter ? On ne peut pas laisser passer ça ». Celui qui a été sélectionné à 81 reprises en équipe de France est ensuite revenu sur les agissements du staff des Bleus pendant les rassemblements. L’ancien marseillais a déclaré :

« On sait que l’équipe de France n’appartient à aucun joueur, mais au peuple français. Mais on a quand même des places attribuées. Quand on mange, on a l’habitude de se mettre à côté de ce gars, parce qu’on a de bonnes relations, etc… Mais à chaque fois que le Président venait, ou des hommes politiques, tout changeait. J’étais assis là et, d’un seul coup, j’étais au bout de la table. Là où il y avait normalement Mamadou Sakho et Bacary Sagna, beaucoup de sombritude, il fallait changer. On mettait un Hugo Lloris et un Laurent Koscielny et le Président au milieu. Mais on savait. C’était les règles du jeu. On est en France, pas chez nous. Quand il y avait une photo du Président, c’était mieux de voir un Hugo Lloris et un Laurent Koscielny à côté de lui, qu’un Mamadou Sakho ou un Bacary Sagna. C’est dommage. » (sic)

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