Le président de l’OL aimerait réduire le salaire de son joueur.
Un investissement foireux, ça s’assume jusqu’au boût. En recrutant Yohann Gourcuff pour 22 millions d’euros en 2010 et en lui offrant un contrat de 5 ans avec un salaire évolutif, Jean-Michel Aulas ne s’imaginait pas que cette transaction allait plomber durablement les finances de son club alors que le joueur n’a jamais été que l’ombre de lui-même sous les couleurs rhodanienne, sans compter ses innombrables blessures. Alors que le joueur va entrer dans sa dernière année de contrat (la cinquième), son salaire va passer de 4,5 à 7,6 millions d’euros annuels cette saison. Difficile à avaler pour le président lyonnais qui compte persuader le joueur de s’asseoir sur cette augmentation…
Un salaire augmenté de 68% cette saison
« Je reste persuadé que c’est à lui et à nous de trouver une bonne solution. Ça coûte cher, mais le foot c’est fait d’excès. (…) Il faut trouver une solution qui permette de minorer ses revenus. Ça pèse autant sur lui que sur nous. Il faut comprendre aussi que ça met en difficulté le compte d’exploitation de l’OL, car nous ne sommes pas qualifiés en Ligue des Champions. Et dans sa tête aussi, il existe une forme de pression, car il sait qu’il n’est pas en phase avec nos attentes et son salaire. (…) Yoann a la clé. La législation est en sa faveur, mais nos intérêts sont liés. La pression qui pèse sur lui génère des parodies, des moqueries qui lui sont désagréables. Faisons en sorte de montrer à tout le monde que ce garçon que j’aime beaucoup n’est pas égoïste au point de ne penser qu’à lui. » a-t-il déclaré dans les colonnes de France Football.
Aulas n’a pas froid aux yeux
Un moyen de pression par médias interposés plutôt étonnant car, si Yohan Gourcuff s’avère finalement être un footballeur bien moins performant que ce que l’on pensait, on peut au moins lui reconnaître des qualités de négociateurs exceptionnelles. Après s’être pris la douille Gourcuff, Aulas tente donc une disquette qui aura du mal à passer.
