Ces derniers mois, la vie de José Anigo a été un enfer. Tant sur le plan personnel que professionnel…
Le 5 septembre dernier, le fils de José Anigo se faisait assassiner par balles lors d’un règlement de comptes à Marseille. Une épreuve particulièrement compliquée à traverser pour l’ancien directeur sportif phocéen, qui a alors pensé à se suicider. « Lors d’un déplacement à Naples avec l’OM, en octobre dernier, j’ai songé à rejoindre Adrien. Nous étions sur la terrasse d’un grand hôtel et je regardais en bas, en pensant que c’était le bon endroit pour partir. J’ai senti ma vie tenir à un fil. Puis j’ai réalisé que je ne pouvais pas abandonner ma famille », a-t-il confié lors d’un entretien donné à Paris Match.
Les médias ne me supportent plus
Aujourd’hui, José Anigo travaille toujours pour l’OM. Il est en charge du recrutement de joueurs sur le continent africain. « Je ne peux vivre avec elle (la ville de Marseille) car tout me rappelle Adrien. Et puis à l’OM, les Marseillais, les supporteurs, les médias ne me supportent plus. Comme en politique, au bout de 25 ans on en a marre de voir les mêmes tronches », explique l’homme de 53 ans, qui avait été nommé entraineur intérimaire de l’OM en remplacement d’Elie Baup, à la fin de l’année dernière.
