Voilà maintenant un an que le français est aux commandes du club merengue….
La couronne finie toujours par se poser sur sa tête… Si le critiquer équivaut à un crime de lèse-majesté, nombreux ont tout même été ceux à avoir osé émettre des réserves concernant ses capacités à entrainer au plus haut niveau. Quand certains mettent des années à parvenir sur le banc rouillé d’un club du ventre mou en Ligue 1, lui débarque immédiatement au Real Madrid pour ses débuts à la tête d’une équipe première. Forcément, ça fait des envieux. Ce manque background couplé à la jalousie inhérente à la nature humaine ont donc provoqué un scepticisme général que sa victoire en Ligue des Champions la saison dernière n’a pas réussi à estomper. Pourtant, à l’heure de tirer un bilan de sa première année sur le banc, ce dernier est particulièrement flatteur.
Zizou l’antiquaire
Puisque dans la maison blanche, seuls les trophées en vitrine comptent, trois nouveaux sont venus enrichir la collection Merengue depuis sa prise de fonction. Une Ligue des champions, une Supercoupe d’Europe et une Coupe du monde des clubs. Voilà de quoi rappeler à quel point le Real Madrid est un club à la dimension internationale. Equipe de coupe le Real de Zidane ? Pas seulement… La régularité dans la performance est même devenue la marque de fabrique de son groupe qui reste sur 37 matches consécutifs sans défaite, toutes compétitions confondues (dont 16 victoires d’affilées entre mars et septembre). En 53 matches disputés sous ses ordres (40 victoires, 11 nuls, 2 défaites), le Real Madrid a engrangé 75% de victoires. Enfin, Zizou n’a encore jamais connu la défaite face au rival barcelonais…
Mieux que le MI5
A seulement 44 ans, Zidane s’installe donc déjà comme l’un des grands entraineurs du football européen. Avec 3 points d’avance et un match de moins que le Barça, le Real Madrid est plus que jamais en course pour décrocher un titre en Liga qui le fuit depuis 2012. Une nouvelle marche dans la carrière d’un Zinedine Zidane qui ne semble pas vouloir perdre de temps. Autre défi, être l’entraineur du premier club à être capable de conserver son titre en Ligue des Champions.
