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Algérie, c’est quoi le problème ?

Algérie, c’est quoi le problème ?

Les échecs s’enchainent pour les fennecs…

Si leurs performances étaient à la hauteur de la ferveur de leur peuple, le football algérien ne s’en porterait que mieux… Encensée pour son parcours lors du mondial 2014 au Brésil, l’équipe nationale algérienne enchaine depuis les déconvenues. Elimination dès les quarts de finale de la CAN 2015, dès les phases de poules cette année… Inacceptable pour une nation dôtée de si nombreux talents et où le football est aussi populaire. Avant chaque compétition internationale, l’Algérie fait partie des favoris et à chaque fois, elle fait également partie des déceptions. Regard sur une équipe faites d’autant de qualités que de problèmes…

Un contexte particulier

D’une manière générale, les relations entre la fédération et les techniciens en place sont souvent tendues, c’était déjà le cas avec Vahid Halilhodzic. Ce n’est pas un hasard si le héros du mondial brésilien n’a pas souhaité continuer l’aventure. Son successeur, Christian Gourcuff connaitra sensiblement les mêmes difficultés, devenant rapidement la cible des critiques de la presse et de la plèbe, notamment après l’échec de la CAN 2015. Il finira pas démissionner pour laisser place à un Milan Rajevac qui ne mettra que 2 matches pour se mettre le vestiaire à dos et claquer la porte. C’est donc dans un contexte d’instabilité et de tensions que débute l’ère Leekens en octobre dernier.

Ou est le chef d’orchestre ?

La mission du belge est donc de redresser la barre en trois petits mois avec en ligne de mire la CAN 2017. Pour la compétition, il décide de ne pas appeler Carl Medjani et Sofiane Feghouli, deux cadres du vestiaire. Des choix forts qui n’ont pas porté leurs fruits. Ajoutez à cela une préparation plus que légère et c’est presque sans surprise que l’Algérie débarque au Gabon dans le flou le plus total. Résultat, deux nuls, une défaite, et une élimination prématurée. Conséquence, Leekens quitte à son tour un navire incontestablement dôté d’une génération dorée de marins de grandes qualités mais orphelins d’un commandant de bord capable de faire voguer tout le monde dans le même sens. Il paraît que seul on va plus vite, mais qu’ensemble on va plus loin. A bon entendeur, salam…

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