Si le Jéhovah du rap a déjà passé pas mal de temps à la barre, personne n’a encore réussi à lui faire l’envers…
Alors qu’on apprenait il y a quelques jours qu’après huit ans de procédure, Jay Z sortait blanchi de son procès pour plagiat, l’occasion est belle de revenir sur les principales affaires judiciaires dont Jigga a fait l’objet tout au long de sa carrière.
Si comme la scandait feu Notorious BIG, « mo money, mo’ problems », force est de constater que le rappeur-businessman s’en tire à bon compte à tous les coups. #CantKnockTheHustle #BigPimpin
Quand il a poignardé un producteur
En décembre 1999 lors de la soirée de lancement de l’album Amplified de Q-Tip, Jay s’en prend à Lance ‘Un’ Rivera. Deux ans plus tard il n’écopera cependant que de trois années de probation après un procès hautement médiatisé.
Quand R.Kelly a exigé 75 millions de dollars
Lors de leur tournée commune, un proche du rappeur aurait aspergé le chanteur avec un spay au poivre. Kellz a estimé (à tort) qu’un tel acte de lèse-majesté méritait réparation à la hauteur de son ego de diva.
Quand un catcheur pro lui a demandé des comptes
Ce signe de ralliement du label Roc-A-Fella (et des Illuminati ?) était en réalité utilisé depuis le début des 90’s par un certain Diamond Dallas Page. Bien décidé d’obtenir un pourcentage, l’athlète finira par accepter de conclure un accord à l’amiable.
Quand il a oublié de créditer Syl Johnson
Le chanteur, guitariste et harmoniciste de blues américain a vu l’une de ses chansons reprise à son insu par Kanye West sur Watch The Throne – la chanson bonus The Joy. Là encore un accord secret est préféré à un rutilant procès.
Quand un ingénieur du son a clamé avoir co-écrit 45 de ses chansons
Mais quand ce même ingénieur du son s’embourbe dans une obscure affaire de rétention de masters, le tribunal décide d’innocenter Jay en 2014
Quand lui a été reproché un « oh » de trop
TufAmerica estimait que le gimmick monosyllabique employé par Hov’ sur Run This Town s’inspirait un peu trop du titre Hook & Sling interprété dans les années 90 par un certain Eddie Bo…. Un point de vue cependant loin d’être partagé par le juge (sans dec’ ?).
Quand Birdman lui a réclamé des montagnes de billets verts
Alors que Lil Wayne lui intente un procès à 51 milly, l’homme oiseau réagit en s’en prenant à Jay Z pour le même montant. Motif : en signant Weezy sur Tidal, Shawn Carter aurait enfreint la clause de confidentialité qui le liait à son ancien fiston.
