Est-ce vraiment ça la vie d’artiste ?
Ce n’est sûrement pas le seul à avoir flanché, mais l’un des rares à être capable de le confesser. Véritable star internationale, l’artiste a récemment sorti l’album Starboy dont le succès n’est déjà plus à démontrer. Pour autant, produire ce genre de projet s’est visiblement fait au prix de certains écarts au niveau de la consommation de drogues.
Tombé dans diverses addictions aux drogues dures (MDMA, kétamines, cocaïnes etc…) durant son adolescence du côté de Toronto, le chanteur a expliqué au Guardian avoir eu besoin de replonger pour puiser l’inspiration nécessaire à la réalisation de Beauty behind the madness et Starboy. Un revers de la médaille qui peut coûter cher.
J’ai utilisé la drogue comme une béquille, un soutien.
« Je vais être complètement honnête avec vous. Pour mes deux derniers albums, j’ai dû replonger. J’ai utilisé la drogue comme une béquille, un soutien. Même sur ce nouvel album [Starboy, ndlr], tu te retrouves avec le syndrome de la page blanche. Et parfois tu te sens comme… tu ne peux pas le faire sobre. C’est comme une évasion, parfois. Vous voyez ce qui se passe dans le monde réel et… parfois, vous vous réfugiez dans votre propre monde, dans lequel vous créez ce qu’il s’y passe. »
