A l’occasion de la sortie de Professeur Punchline, son 4ème album, c’est presque en habitué que Seth Gueko a retrouvé les équipes de Booska-P…
Que ce soit sur un morceau ou en interview, son franc parler demeure sa marque de fabrique… Alors que Professeur Punchline sera disponible à partir du 6 novembre prochain et qu’un concert au Trabendo (Paris 19) est prévu pour le 20 novembre, Seth Gueko s’est livré à un entretien sans concession devant les caméras de Booska-P. L’occasion d’évoquer son actualité, tout en revenant sur des éléments de son quotidien.
Je fais des punchlines depuis mes premiers morceaux
Véritable adepte de la Punchline, c’est naturellement que l’artiste a nommé son album Professeur Punchline, un titre à prendre au second degré : » Seth Gueko c’est plein de dérision, mais des punchlines j’en fais depuis mes premiers morceaux. Aujourd’hui, je maitrise mieux l’art, le placement…La punchline, c’est une phrase qui provoque quelquechose à l’écoute, elle est efficace, elle monte au cerveau. Une punchline peut parfaitement être marrante, les comiques en font plein sous forme de jeux de mots. Y’en a des différentes, des plus sincères et profondes. » argumente-t-il.
Les livres saints sont des modes d’emploi
Parmi les thèmes présents dans l’album Professeur Punchline, la religion occupe une place de choix…Tout sauf un hasard : » C’est parce que ça m’intéresse, c’est important de se rappeler la grandeur de dieu. Je me suis intéressé de près à l’Islam, je sais que la vérité est dans l’Islam. Je ne peux pas parler de religion si je ne pratique pas, le rapport entre Dieu et moi ne concerne que moi, c’est à lui que j’aurais à rendre des comptes. Pas besoin de mettre ça en avant ou d’en faire un fond de commerce. En ce moment, il y a des guerres de religion et je préfère unifier que diviser. Les livres saints sont des modes d’emploi pour que les hommes se comportent bien sur terre, j’ai lu la notice, après à chacun de savoir s’il souhaite la suivre ou pas. En tous cas, c’est bien d’avoir soif de culture… » raconte-t-il.
En matière de tatouage, Swaggman n’est pas une référence
Avant même la sortie du projet, celui-ci a beaucoup fait parler en raison de l’originalité de sa pochette : » Cette pochette a deux ans ! Y’a 20 kilos qui séparent celui que je suis aujourd’hui de celui de l’époque. Le tatouage sur la main était déjà fait, ça n’a pas de rapport avec la pochette. Visuellement ça m’a plu, il est original, ça va bien avec le concept Seth Gueko. En matière de tatouage, Swaggman n’est pas une référence pour moi ! Je saurais m’arrêter avant que ça fasse ridicule ou que cela choque ma mère…C’est mon histoire, ça donne de la lecture aux masseuses… » conclut-il
