Le Bruxellois impose sa marque dans le paysage…
Le rappeur bruxellois n’aura pas attendu longtemps avant de nous proposer un nouveau visuel. « L’étoile » est le quatrième extrait de son dernier album « Masque de chair » sorti le 31 mars dernier.
À LIRE AUSSI
Scylla, un homme aussi mystique que poétique. [PORTRAIT]
Scylla avait déjà frappé fort en publiant respectivement les clips « Vivre », dans un décor enneigé, « Enchanté » et « Qui suis-je ? », tous les trois extraits de son dernier projet. Rappelons que l’homme « à la voix d’ogre et au visage d’ange » avait sorti un premier album solo en 2013 : « Abysses ». Il était également apparu sur la Booska-Tape sortie en 2012. Un artiste qui avait été repéré auparavant en signant des featurings avec rien de moins que Kery James ou Tunisiano. On peut dire donc sans se tromper qu’il s’agit d’un homme avec de la bouteille.
Même si ça me torture, je ne peux que rugir de détresse / J’ai pas d’or pur, mais je vous jure que j’ai le public de mes rêves
Seul face à lui-même
Scylla se retrouve seul en plein désert du Sahara, un paysage à la fois hostile et d’une beauté sauvage sans précédent. Il est à la recherche de l’étoile, la sienne et la suit aveuglément jusqu’à se perdre. A chaque titre, l’artiste livre une partie de son âme. Mélancolique, tout comme l’instru produite par Lionel Soulchildren qui l’accompagne, il évoque des souvenirs douloureux comme le récent décès de sa mère, à qui il a promis de toujours garder le sourire. Comme d’habitude, le texte est prenant et montre la porosité de la frontière qui existe entre rap et poésie.
Réalisé par Florin Defrance, le visuel offre une photographie sublime, tantôt dans le désert tantôt dans une oasis ou dans des ruines. Le texte est à l’image du clip: impeccable.
