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SCH : « Je suis habité, j’écris dans le noir, c’est ce qui m’inspire »

SCH : « Je suis habité, j’écris dans le noir, c’est ce qui m’inspire »

Découvrez la seconde partie de l’interview de SCH réalisée devant les caméras de Booska-P à l’occasion de la sortie de son projet A7 (disponible depuis le 13 novembre)…

C’est un ovni qui prend de plus en plus de place dans le rap français… Il y a un an à peine, nombreux étaient ceux à ne pas avoir connaissance de l’existence d’un certain SCH au sein du rap français. A ce jour, le rappeur originaire d’Aubagne est l’une des valeurs montantes au sein de l’hexagone. Cette année, riche en bouleversement pour l’artiste, vient de déboucher sur la sortie d’A7, son premier projet (qui a d’ailleurs réalisé un gros démarrage lors de sa première semaine d’exploitation). C’est donc tout naturellement que SCH s’est retrouvé devant les caméras de Booska-P afin d’évoquer ce qui fait son actualité.

A la Scampia, on était comme au quartier

Parmi les morceaux phares de son projet figure le titre Gomorra en référence à la série TV italienne…Un titre qui a fait l’objet d’un clip tourné à l’intérieur de la Scampia à Naples : « C’est grâce aux contacts qu’on a pu entrer là-bas, on est à Marseille, c’est pas trop loin de l’Italie, ils ont la même manière de vivre que nous. On a été parfaitement reçu, les mecs du hood reconnaissent les mecs du hood. Là-bas les mecs écoutaient déjà du SCH ! On était comme au quartier ! Le fait que PNL ai déjà tourné là-bas ne m’a pas freiné du tout, l’endroit n’appartient à personne. Le morceau Gomorra a été écrit avant qu’ils aillent tourner là-bas. On a exploité les lieux différemment. Ce n’est pas une mauvaise chose que des artistes différents aient fait un clip au même endroit. Le monde est à nous, on peut aller partout » annonce-t-il.

J’ai perdu ma copine avec qui j’ai passé 7 ans…

Après avoir satisfait un besoin naturel en plein milieu de l’interview, SCH nous en dit un peu plus sur le morceau Fusil, véritable fulgurance qui clôt le projet : « La musique, je la fais avec passion mais tu sacrifies des choses. J’ai eu des épreuves difficiles pendant que j’enregistrais A7, j’ai notamment perdu ma copine avec qui j’ai passé 7 ans…C’est dur à vivre de perdre des gens ou d’être loin d’eux…Montrer ses craintes et ses faiblesses, c’est à double-tranchant, des gens peuvent sauter dessus. C’est compliqué à gérer… Ce son est une ouverture sur ce qui vous attend pour l’album. » explique-t-il.

Je suis habité, j’écris dans le noir

En ce qui concerne l’au-delà, SCH semble entretenir un rapport plutôt singulier avec ça : « Je ne suis pas sceptique mais je me pose des questions et j’ai des croyances. Quand tu es jeune et sous l’emprise de tes envies, c’est compliqué de t’y retrouver. C’est incertain. J’ai un rapport compliqué avec ça et j’aime retranscrire ça dans ma musique. Je suis habité, j’écris dans le noir, c’est le noir qui m’inspire. » confie-t-il avant d’en dire plus sur le label Team Braabus :  » C’est un label qui est venu me chercher à Aubagne et qui m’a mené jusqu’ici. Avant de les rencontrer j’étais un jeune qui écrivait dans sa chambre et qui essayait de s’en sortir. Le fait est que sans encadrement tu ne peux pas y arriver. A l’époque, je voyais la musique autrement, je ne m’imaginais pas vivre loin de ma famille. Braabus est en train de faire de moi un artiste, quelqu’un de plus professionnel…C’est une famille » conclut-il avant de nous prévenir que son album devrait arriver début 2016.

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