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Rimk : « J’assume mes défauts ! »

Rimk : « J’assume mes défauts ! »

Le tonton du rap français est de retour devant les caméras de Booska-P…

L’appétit vient en mangeant… Fort d’une carrière de près de 20 ans dans le monde du Rap, Rimk continue de se montrer particulièrement productif. Un an après la sortie de sa mixtape Monster, sacrée disque d’or, le membre du groupe 113 est de retour avec un nouveau projet solo intitulé Fantôme qui sera disponible dès ce vendredi 3 mars. L’occasion pour l’artiste de prendre rendez-vous avec l’équipe de Booska-P pour un entretien réalisé dans son quartier à Vitry (94). Il y retrace à la fois son parcours et son actualité…

Le quartier casse les jeunes en deux encore plus précocement qu’avant

Après avoir évoqué son statut de rappeur d’origine algérienne, Rimk revient sur l’évolution des mentalités dans les quartiers : « Aujourd’hui, l’espoir n’est plus là… Ma génération a cru à des choses, nos parents venaient fraîchement du bled, on nous encourageait à nous faire petit, les parents nous poussaient à travailler. De nos jours, les petits voient les générations précédentes vivrent le même quotidien qu’eux. Dès qu’un jeune est perdu, ne va plus à l’école, le quartier le casse en deux, encore plus précocement que nous. Le rapport à l’argent n’est plus le même, il est plus facile d’accès sur le terrain. Je suis écoeuré par la politique, c’est tous des voleurs, tant qu’on n’aura pas des gens comme nous pour aider les quartiers, on ne sera pas respectés. » regrette-t-il.

Je ne glorifie pas le fait de fumer de la weed

Après avoir décrit le traitement médiatique du monde du rap, son rapport avec la Thaïlande et sa rencontre avec le réalisateur Cedrick Cayla, Rimk revient sur le succès rencontré par sa Monster Tape : « Je suis content, ce n’est pas ça qui va changer ma vie mais mon premier disque j’avais 18 ans, 20 ans après j’arrive encore à faire des disques d’or, c’est pas tout le monde ! » explique-t-il, « Rimk est comparable à Snoop, tout le monde l’appelle Tonton, il n’y a pas une personne dans le rap qui ne doit pas quelque chose à Rimk. » ajoute Mouloud Achour avant que Rimk ne revienne sur son appétance pour la weed : « Je fais mon mea-culpa, j’assume mes défauts, mais je ne devrais pas en mettre autant dans les clips, je vais rétrograder. Parfois c’est mal perçu. Par rapport aux petits, on pourrait croire que je le glorifie mais non. » précise-t-il avant de voir ses collègues revenir sur son côté perfectionniste et attentif en studio en guise de conclusion et conclure en donnant son avis sur le projet L’âge d’or du rap français.

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