L’artiste aurait peur pour sa santé.
Après 6ix9ine, c’est donc au tour de R. Kelly de réclamer une libération anticipée en invoquant la menace du COVID-19.
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Steven Greenberg, l’actuel avocat de l’ex-superstar l’annonce : R. Kelly a déposé une requête et demande sa libération du Chicago Metropolitan Correctional Center. Désormais âgé de 53 ans, Kelly évoque le fait d’être dans la population sensible au coronavirus, comme le rapport le média Complex. Selon les documents officiels, Greenberg a monté un dossier en s’appuyant sur le Bail Reform Act, autorisant la libération temporaire d’un détenu pour des raisons relatives à sa défense ou à d’autres questions d’importance.
Greenberg suggère que les deux scénarios s’appliquent au cas de son client, supposé en risque de contracter le virus du fait de son âge mais aussi d’une récente intervention médicale : « Peu importe quelles démarches d’hygiène seront mises en place, le risque d’une pandémie interne au Chicago Metropolitan Correctional Center est grand, et si quelqu’un vient à tomber malade, il est de notoriété que le système sanitaire en prison est de qualité inférieure. »
Sur place, 700 détenus sont confinés dans des cellules de deux personnes, rendant la distanciation sociale pour ainsi dire impossible.
Le cas 6ix9ine en guise de jurisprudence ?
Quoiqu’il en soit, 6ix9ine avait il y a quelques jours de cela formulé une demande similaire, qui aura finalement été rejetée. Son avocat avait de son côté évoqué le fait que le COVID-19 allait prochainement investir les prisons : « Il semble que c’est simplement une question de temps avant que toutes les prisons soient frappées par le virus, aussi bien les gardes que les détenus. »
A voir si R. Kelly fera l’objet de clémence, mais ça semble assez peu probable. L’artiste est toujours censé être jugé pour les faits d’agressions sexuelles qui lui sont reprochés.
