Le rappeur était poursuivi par plusieurs associations de défense des droits des femmes…
Il entrevoit le bout du tunnel…Pour la troisième fois, le rappeur originaire de Caen connu sous le pseudonyme Orelsan était jugé pour « Provocation à la violence envers les femmes » en raison du contenu de certains de ses textes notamment présents dans son premier album Perdu d’avance et interprêtés lors d’un concert au Bataclan en 2009.
La cours d’appel de Versailles a rendu son verdict et a relaxé l’artiste qui avait été condamné en première instance après avoir été poursuivi par plusieurs associations de défense des droits des femmes.
La cour relève que le rap est « par nature un mode d’expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent puisqu’il se veut le reflet d’une génération désabusée et révoltée. Sanctionner de tels propos au titre des délits d’injures publiques à raison du sexe ou de la provocation à la violence, à la haine et à la discrimination envers les femmes reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d’abandon d’une génération en violation du principe de la liberté d’expression »
