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Mohamed Dia :«Arsenik sont les premiers à avoir porté la marque DIA !»

Mohamed Dia :«Arsenik sont les premiers à avoir porté la marque DIA !»

Première partie de l’interview d’un des pionniers du streetwear français…

Il n’y a pas beaucoup de success story « à la française  » dans les quartiers populaires. On trouve beaucoup de sportifs, quelques rappeurs et depuis peu des comédiens mais peu ou pas de chefs d’entreprise, encore moins qui ont fait succés dans le textile. L’équipe de Booska-P est revenu ave Dia sur son incroyable ascension à la fin des années 90. Dia, originaire de Sarcelles confie sans langue de bois avoir fait dans sa jeunesse « quelques conneries » mais voyait déjà plus loin. « J’aimais voyager, m’évader, rencontrer des gens et voir comment ça se passe en dehors de la banlieue ». L’idée de lancer une marque de vêtements est venue avec l’émergence de ses amis d’enfance du Secteur Ä. Nous sommes en 1997.

Les premiers qui ont adopté mes produits étaient les deux membres d’Arsenik…

A l’époque, il n’a que 24 ans et veut faire des t-shirts pour les membres du Secteur d’Ä et tout le milieu du rap. « Les premiers qui ont adopté mes produits étaient les deux membres d’Arsenik » se souvient-il. « C’est ce qui m’a propulsé dans le millieu du sportswear comme on disait à l’époque !« . L’entrepreneur, revient également sur sa première signature avec un grand distributeur et dévoile le chiffre d’affaire la première année : 7 millions de francs. Mohamed Dia raconte également les détails de ses deals fructueux dont la licence avec la NBA ou encore l’association avec Wyclef Jean.

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