Mercredi 9 novembre, Soprano sera sur la scène du Zenith de Toulon. Dans cette ville proche de Marseille, le leader des Psy 4 de la rime se sent « comme à la maison ».
Ces dernières années, la scène rap marseillaise a tendance à s’essoufler. Toutefois elle n’est pas morte. « Moi je soutiens Carpe Diem, Keny Arkana, Alonzo, MOH. Car ils sont peu médiatisés », explique Soprano dans un entretien accordé à Var Matin. Contrairement à ce qu’il peut exister en football, il n’y pas (ou plus) d’opposition Paris-Marseille dans le rap. « Moi je ne suis pas dans le clash. Ce n’est pas mon délire. Et puis, j’ai plein d’amis à Paris. J’aime faire de la musique pour tout le monde. Pour faire danser. Je suis un oiseau sans cage. Si demain un duo guitare-voix me plaît, je le ferai. Le match Marseille-Paris ça fait longtemps que ça n’existe plus, à part au foot, et encore tout le monde sait que c’est pour le folklore. Ce n’est pas comme avant, où il y avait IAM et NTM et que c’était chaud entre eux… », se souvient le rappeur des Psy 4.
Actuellement, Soprano est l’un des plus gros vendeurs de disques de rap français. Ce qui lui donne l’occasion de multiplier les scènes à travers l’Hexagone, ainsi qu’à l’étranger. « Je suis d’origine comorienne donc quand on va jouer en Afrique, on est reçu comme des messies. Dans tous les pays, on est accueilli par les militaires. Aux Comores, avec Rohff, on est les personnalités les plus connues. C’est le Président qui vient nous chercher à l’aéroport. Nous, on n’en revient pas… Cela donne beaucoup d’espoir aux gens.On a fait un concert avec 15 000 personnes, les gens sont venus en bateau, en avion, c’était incroyable. Quand on voit tout ça, on veut faire quelque chose d’utile, sans fermer les yeux sur ce qui se passe », conclut sobrement « Sopra ».
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