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La Fouine : « Il n’y a pas d’histoire de viol sur mon casier ! »

La Fouine : « Il n’y a pas d’histoire de viol sur mon casier ! »

La Fouine s’est livré sans concession devant les caméras de Booska-P…

S’il a toujours été présent médiatiquement, voilà maintenant bien longtemps que La Fouine ne s’était pas exprimé dans les médias spécialisés. Cinq ans après sa dernière entrevue avec l’équipe de Booska-P, l’artiste originaire de Trappes nous a accordé une nouvelle interview.

J’ai enregistré Paname Boss bien avant les histoires avec Booba

Alors qu’une phase dans le morceau Paname Boss serait à l’origine de son conflit avec Booba, La Fouine continue de dire que cette pique ne lui était pas destinée : « Ce n’était pas pour lui à la base, et même si ça avait été le cas, est-ce que c’est grave vu toutes les piques que j’ai reçues ? Ce morceau, je l’ai enregistré bien avant les histoires… Si Niro était remonté par rapport au fait qu’il appartienne au morceau sans avoir écouté mon couplet, il avait mon numéro, il aurait pu m’appeler. Dans son couplet, il parle de Rick Ross alors que Booba venait de faire un featuring avec Rick Ross… » se rappelle-t-il.

J’assume totalement le projet Team BS

Alors que le projet team BS a connu un succès commercial mais n’a pas forcément reçu un bel accueil de la part du public rap, La Fouine, lui, ne regrette rien : « C’est tout simplement que ce n’est pas du vrai rap mais de la musique. Ce type de morceaux, j’en ai déjà fait pleins par le passé sur mes albums, j’ai toujours fait ça, donc je ne peux qu’assumer ce que j’ai déjà fait 1000 fois ! » argumente-t-il.

Je sais qui je suis et d’où je viens

Lors de ses interventions médiatiques, La Fouine adopte un comportement qui peut parfois en destabiliser certains : « Ma vie c’est Trappes et non le strass et paillettes. Je souris dans les émissions de télé pour donner une bonne image de la banlieue. Je sais qui je suis et d’où je viens, je ne changerais jamais. Je ne suis pas dans leurs soirées à tapper de la coke, je suis chez moi à m’occuper de ma famille. J’en ai chié mais aujourd’hui je suis heureux donc j’ai du mal à être dépité même quand les choses se passent moins bien. Ca va faire 15 ans que je suis là, j’ai fais plein de choses, je suis obligé de sourire. Face à des journalistes qui peuvent te destabiliser, tu ne peux pas être normal, beaucoup de rappeurs se sont casser la gueule. Le secret c’est l’humour… » conseille-t-il.

J’ai décidé de travailler sur un projet de morceaux censurés

Jamais trop longtemps inactif, La Fouine travaille déjà sur un nouveau projet qui se nommera CDC Censuré : « Quand je préparais nouveaux monde, j’ai fait deux morceaux énervés que je n’ai pas mis dans l’album parce qu’ils étaient trop hardcore. Ensuite, j’ai décidé de construire un projet autour de ces deux sons, ça sera des morceaux censurés. Je suis actuellement en studio dans cette optique, on en est à la génèse. Ca sera sale, c’est tout ce que je ne pouvais pas dire dans l’album. Il y aura un peu de vulgarité, mais aussi du militantisme. » ajoute-t-il.

Je n’ai rien contre Fababy, c’est mon gars…

Alors que Fababy semble avoir pris quelques distances avec La Fouine ces derniers temps, ce dernier continue d’avoir une grande estime pour lui : « Fababy est un rappeur, il ne peut pas continuer à être affilié à un projet comme Team BS jusqu’à la fin de sa carrière, c’est normal qu’il fasse un petit pas en arrière. Je n’ai rien contre lui, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup et que je supporte. C’est mon gars… Je suis moins souvent là, je m’éloigne du rap, je vieillis donc je ne sais pas vraiment ce qu’il se passe. » explique-t-il.

L’état français balance n’importe quoi sur les fichiers Stic

Alors qu’il avait annoncé sur Skyrock qu’il publierait son casier judiciaire pour mettre un terme au rumeurs, La Fouine n’a pas encore lié la parole aux actes : « Je n’aime pas me justifier. Il n’y a pas d’histoire de viol sur mon casier ! Le fichier Stic révélé sur internet rassemble toutes les fois où l’on a pu être interrogé par la Police. Cette histoire là remonte à une dizaine d’années, j’étais en studio à Montparnasse durant une période. Six mois après, la Police me convoque, je me rend au commissariat et on me dit directement que je peux partir. Je demande la raison de ma convocation et on me répond que c’est parce qu’il y a eu des viols sur le quartier de Montparnasse et qu’ils ont retracé tous les appels de la zone. Ils recherchaient une personne de couleur noire donc ils m’ont invité à partir. L’état français balance n’importe quoi sur leurs fichiers Stic. Ensuite, j’ai demandé mon casier judiciaire, qui est en deux parties, le criminel et le correctionnel. Si j’avais violé quelqu’un, ça serait dans le casier criminel. » a-t-il conclu.

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