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Kaaris adresse un conseil aux rappeurs qui n’arrivent pas à percer

Kaaris adresse un conseil aux rappeurs qui n’arrivent pas à percer

Kaaris fait partie des très rares rappeurs français à avoir connu le succès passé le cap de la trentaine…

Au moment où son premier album, Or Noir, est sorti en 2013, le natif d’Abidjan (Côte d’Ivoire) avait déjà 33 ans. Pourtant, « Talsadoum » avait fait ses premiers pas dans la musique dès la fin des années 90, dans le giron du collectif Niroshima. Selon lui, les MC’s qui œuvrent dans l’ombre ne doivent pas baisser les bras afin d’espérer voir la lumière au bout du tunnel.

Si j’y suis arrivé, c’est parce que j’y ai toujours cru

« Les gars, faut jamais lâcher l’affaire. Jamais jamais jamais ! Sauf si ça te nuit évidemment, si tu ne fais que ça au détriment de ta santé, et que tu ne foutes rien à la maison ni à l’école ! Il faut jamais abandonner oui, mais avec un truc à coté. Il faut insister jusqu’au jour ou il y a une porte qui va s’ouvrir. J’en suis la preuve vivante. Je pense que si j’y suis arrivé, c’est juste parce que j’y ai toujours cru », a confié Kaaris à l’occasion d’un entretien au site Paris Dépêches.

Bien qu’il estime être « loin d’être un cas unique », le Sevranais fait pourtant presque figure d’exception en la matière. Dans le rap français tout du moins. Au cours de la première moitié des années 2000, MC Jean Gab’1 avait accédé à la notoriété avec l’album Ma vie, bien aidé par le buzz du brûlot J’t’emmerde. Il était alors âgé de 36 ans…

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