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Kaaris : « Il ne faut pas essayer de m’enterrer comme ça… »

Kaaris : « Il ne faut pas essayer de m’enterrer comme ça… »

Booska-P est allé à la rencontre du sevranais, quelques jours avant la sortie de son deuxieme album Le bruit de mon âme…

Le moment d’enfoncer le clou ou le temps de la confirmation, c’est selon l’humeur. Toujours est-il que seulement quelques mois se sont écoulés entre le premier entretien que nous a accordé Kaaris et celui-ci… 18 pour être exact, au cours desquels l’artiste a connu une ascension accélérée qui l’a vu prendre une autre envergure au sein du rap hexagonal. Alors que l’artiste s’apprête à nous livrer le successeur d’Or Noir, il s’est confié devant les caméras de Booska-P et c’est désormais une habitude, K2A n’a pas mâché ses mots…

J’essaye de trouver la rime la plus difficile

Personnage à part entière dans le milieu du rap hexagonal, Kaaris a su se démarquer grâce notamment à sa plume particulièrement singulière. L’artiste nous expose sa méthodologie dans l’écriture : « J’essaye de trouver la rime la plus difficile sans que ça devienne incompréhensible…La méthode c’est la lecture, la télévision, les discussions…finalement c’est comme tout le monde, personne n’invente rien du tout ! Je suis en reflexion permanente, je crois que lorsqu’on se pose en studio pour écrire et que tu poses après dans la cabine l’interprétation n’est pas bonne » explique-t-il.

En ce qui concerne la Trap en France, je suis le premier !

Etant l’un des précurseurs de l’importation de la tendance trap dans l’hexagone, Kaaris possède un regard intéressant sur le phénomène et sur son rôle au sein ce dernier : « Parfois quand j’écoute des sons, j’ai l’impression que ce sont des morceaux à moi ! On vient me dire qu’untel rappe comme moi et qu’ils font tous pareils ! C’est pour ça qu’il ne faut pas essayer de m’enterrer comme ça, parce que je suis le premier ! Dans la trap il y a plein de variations de flows, et elle appartient à tout le monde. Avant, tout le monde rappait comme Mobb Deep…la manière de prendre les prods était toujours la même. Avec Or Noir, les règles ont changé. C’est une nouvelle version du rap, c’est tout » raconte-t-il.

Le succès de Gradur, ça fait plaisir !

Face à l’émergence de nombreux artistes qui se trouvent dans le même créneau, Kaaris ne semble pas particulièrement perturbé : « Je ne peux pas être inquiet étant donné que je me rappelle de mes débuts ! Si d’autres réussissent, c’est tant mieux ! Je sais très bien ce que je vaux ! (…). Gradur a du beaucoup entendre qu’il était le nouveau Kaaris mais son succès c’est très bien, ça fait plaisir ! Peut-être que des gens mal intentionnés ont pensé qu’en le mettant en avant ils allaient m’éteindre… » déclare-t-il.

Future m’a fait croire qu’il était mon pote !

A l’heure d’aborder les feats du projet, nous avons souhaité en savoir plus sur les collaborations avec Blacko et Future : « J’ai toujours aimé Blacko depuis l’époque de Sniper, je voulais poser avec lui. Il est peace and love mais également un battant même si on a pas la même manière de s’exprimer…En ce qui concerne Future, tout a été fait en une journée ! C’est un mec super cool ! On a essayé de me salir avec de fausses rumeurs mais une fois le clip sorti plus personne n’a parlé ! Les américains sont largement en avance dans la mentalité, Future m’a fait croire qu’il était mon pote tellement ils sont forts ! C’est un souvenir inoubliable, une fois le morceau terminé on a tous dansé dans le studio ! » se remémore-t-il.

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