Grâce au succès, Jul a pu s’extirper du ghetto…
Avec le clip de Sors le cross volé, sorti au mois de novembre 2013, Jul est passé de l’ombre à la lumière en un temps record. Depuis, le Marseillais fait partie des artistes issus des musiques urbaines qui vendent le plus de disques en France. Malgré son succès, la figure de proue du label D’Or et de Platine n’a pas vraiment modifié ses habitudes quotidiennes.
Au quotidien, ma vie est restée la même
« Ça n’a pas trop changé. C’est juste qu’il y a un peu plus d’argent, je peux faire un peu plus ce que je veux. Sinon au quotidien, ma vie est restée la même. C’est studio, maison, un petit tour à Marseille. Quelquefois je me repose un peu mais je ne passe jamais plus de deux jours sans studio. Il est installé dans ma chambre, c’est petit, tranquille. Je me lève, je chante comme avant… Sauf que je ne suis plus au quartier », a confié Jul lors d’un entretien donné à La Provence.
J’aurais peut-être pu finir mal
Il y a encore peu, le Phocéen ne s’imaginait pas connaître une telle trajectoire. « Je croyais rester encore au quartier, en train de voir les gens galérer. Galérer moi aussi pour mettre mes 4 euros d’essence dans ma twingo. Au final, j’ai eu de la chance, merci bon dieu. Mais j’ai surtout travaillé, c’est pas venu comme ça. J’aurais peut-être pu finir mal, c’est vrai », déclare Jul, qui devrait faire son premier concert au Dôme à Marseille « pour la fin de l’année ou janvier 2017 ».
