Lors de sa conférence de presse à Londres, Cole est revenu sur ses périodes de doutes.
Ce 22 mai, Columbia le label de Sony et Roc Nation avaient mis les petits plats dans les grands. Des journalistes du monde entier (certains venaient même de Nouvelle-Zélande et d’autres du Japon !) étaient conviés pour l’écoute exclusive de son album dans un studio de Soho à Londres. Avant l’interview, J. Cole est revenu avec humour et décontraction sur le long chemin parcouru avant la sortie de son premier album Cole World : The Sideline il y a deux ans. J. Cole a lutté et mérité ses lauriers. Après sa signature en 2009 sur Roc Nation, J. Cole l’année suivante était confronté à un grave problème : il lui fallait absolument un single radio. Tout commence mi-mai 2010 avec son titre Who Dat. « Lors de ma première tournée promo les programmateurs radios m’ont dit qu’ils aimaient ma musique » confiait Jermaine Cole « mais que mon titre ne rentrait pas dans leurs formats. » Le titre plus direct produit par J. Cole n’est à l’époque pas dans l’air du temps.
« A l’époque Bedrock de Young Money règne sans partages sur les ondes » se souvenait J. Cole. Durant cette période il va traverser une longue période de doute. Bien sûr Cole va sortir sa mixtape (comme Friday Night Lights) , participer aux projets d’artistes (il est présent dans Victory de DJ Khaled, collabore avec Kendrick Lamar sur Hiii Power…) mais n’arrive pas à obtenir un single pour les radios. En plus, à l’époque des artistes de sa promotion comme Wiz et bien sûr Drake cartonnent. Lui est coincé. « J’étais dans la pire situation où un artiste peut se trouver » raconte-t-il, « lorsque j’étais devant ma feuille, dés la première ligne je me demandais ‘est-ce que c’est un single ?' » J. Cole pour illustrer cette période nous confie des anecdotes pittoresques de rendez-vous avec Jay-Z (une au bord d’une Range Rover et l’autre dans un restaurant entièrement vide à New York) pour lui faire écouter sa musique. Chaque fois Jay l’écoutera, appréciera mais la sentence sera la même : « c’est bien mais peut mieux faire ». Heureusement J.Cole n’abandonnera pas. « Avec le recul, je sais qu’il faisait cela pour me pousser », se souvient le rappeur.
Début octobre 2011 Cole sera enfin libéré. Cole World : The Sideline Story son premier album, contre toute attente s’écoule à 218 000 exemplaires la première semaine. De plus suite au succès de l’album son single Work Out sera enfin en rotation dans les radios américaines….Cela permettra à J.Cole d’ aborder sereinement son deuxième projet Born Sinner.
