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Haristone mélancolique dans le freestyle « Booska JLS »

Haristone mélancolique dans le freestyle « Booska JLS »

Le rookie Haristone a lâché du lourd pour Booska-P…

Il y a ceux qui matraquent la prod’ à coups de gros kicks bien sévères, il y en a d’autres qui chantent, faisant preuve d’une grande maîtrise aussi. Puis enfin, il y a ceux qui se jouent d’un morceau en démontrant à tous l’étendue de leurs possibilités. C’est ce qu’a fait Haristone devant les caméras de Booska-P. Il faut dire que le rookie n’a pas de temps à perdre. Pour preuve, le jour de son dernier anniversaire, il y a environ une semaine, le rappeur a offert un freestyle à ses fans baptisé « Je me fais vieux ». Comme pour nous dire que le temps avait une drôle de prise sur lui.

Haristone, c’est un peu ce gars qui a la vingtaine, mais en fait plus. A même de jouer sur plusieurs tableaux, le jeune-homme nous a confié ses peines, mais surtout son envie d’en découdre avec le game et ses rivaux. Jamais prêt à lâcher l’affaire, lui continue de rapper comme bon lui semble, naviguant entre les styles avec une facilité déconcertante.

Il faut dire que celui qui a dévoilé sa toute première mixtape, Bates Motel, il y a peu, a des références. Des délires qui lui sont propres. Ainsi, Haristone qui fait partie des jeunes rappeurs talentueux à suivre en 2017 fait corps avec les anti-héros et les personnalités contrastées qu’il apprécie. De Norman Bates jusqu’à Batman en passant par certains mangas, il s’est construit une image et des délires qui visent dans le mille. Doté d’un style bien à lui, celui-ci s’est donc dédoublé sous nos objectifs pour apparaître du côté de la célèbre tour Eiffel ou du mythique Palais de Tokyo. Un musée d’art contemporain connu pour ses collections pointues à souhait. L’avant-garde en somme, voilà sans doute le mot qui colle le plus à la peau de ce freestyler d’un nouveau genre, capable de kicker, mais pas seulement…

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