Un titre mélancolique.
Présent dans le game depuis de nombreuses années, Walid transporte avec lui une sacrée expérience malgré son jeune âge. Garant d’un rap proche de la rue, il a dévoilé le 19 octobre dernier son projet Foetus. Un opus comme une sorte de renaissance pour le rappeur originaire de Sevran, qu’il défend aujourd’hui avec une performance plus introspective que jamais à travers le clip inédit Cités d’or.
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Walid sublime les « Cités d’or »
Celui que Lacrim avait qualifié à l’âge de 13 ans de jeune prodige continue de briller en envoyant un nouveau clip particulièrement profond. Pour cette exclusivité qui ne figure pas sur son dernier projet, il aborde avec une grande justesse et beaucoup de maturité un sujet de société illustré par un visuel plongé au coeur de la rue. Il prend donc du galon avec cette réalisation qui pourrait bien être annonciatrice d’un prochain opus prometteur ! Affaire à suivre…
Un déclic venu très tôt
Dans le cadre de la promotion de son projet Foetus, nous avons rencontré Walid histoire d’en apprendre plus sur cet artiste qui a débuté très jeune dans le rap. Notre journaliste, Thomas Renard, l’a d’ailleurs interrogé sur les motivations qui l’ont poussées à débuter le rap à l’âge de 13 ans : « J’avais mon grand frère et des gens plus âgés que moi qui étaient de véritables passionnés de rap. Donc, j’ai grandi avec là-dedans, ils m’ont hyper bien vendu le délire (rires). J’ai kiffé et je me suis dit, pourquoi pas moi. J’ai écrit mes premiers textes en cachette, avant de le présenter à mon frère. Je voulais vraiment faire la différence entre certaines choses, entre ce que je vivais et ce que je voyais. J’ai gardé ça jusqu’à aujourd’hui, le son qui me définit le mieux c’est Mauvais élève ».
